Rapports

Les manquements persistants de la France au droit à l’éducation à Mayotte

Le rapport de 77 pages, intitulé « Une exception néfaste : les manquements persistants de la France au droit à l’éducation à Mayotte », révèle que de nombreuses communes imposent des obstacles importants et arbitraires à l’inscription scolaire, notamment en exigeant des documents non prévus par la loi. Les enfants scolarisés se retrouvent souvent dans des écoles surpeuplées ne disposant pas des équipements nécessaires pour répondre à leurs besoins fondamentaux, notamment l’accès à l’eau potable, à des installations sanitaires, à une alimentation adéquate et à un environnement d’apprentissage sûr. Les enfants vivant dans des bidonvilles ainsi que ceux issus de familles migrantes sont particulièrement affectés.

Un garçon regarde par-dessus la clôture d'une école dans la commune de Bouyouni à Mayotte, département français dans l'océan Indien, le 19 décembre 2024, après le passage du cyclone Chido.
A woman looks out of the window of a damaged building

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  • 21 février 2023 Dossier multimédia
    Enquête sur l’attaque russe du 8 avril 2022, menée avec une arme à sous-munitions contre la gare de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine. Cette attaque, qui a tué des dizaines de civils et blessé de nombreuses autres personnes, semble avoir été un grave crime de guerre russe, selon l’analyse conjointe de Human Rights Watch et SITU Research.
    Des familles arrivaient à la gare de Kramatorsk alors qu'elles tentaient d'évacuer la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, en avril 2022.
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  • 21 février 2023

    Le ciblage en ligne et ses conséquences hors ligne pour les personnes LGBT au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

    Le rapport de 135 pages, intitulé « “All This Terror Because of a Photo”: Digital Targeting and Its Offline Consequences for LGBT People in the Middle East and North Africa » (« ‘‘Toute cette terreur à cause d’une photo’’: Le ciblage en ligne et ses conséquences hors ligne pour les personnes LGBT au Moyen-Orient et en Afrique du Nord » - résumé et recommandations en français), examine la pratique du ciblage en ligne par les forces de sécurité et ses conséquences considérables dans la vie réelle – notamment la détention arbitraire et la torture – dans cinq pays : l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, le Liban et la Tunisie. Le rapport montre comment des forces de sécurité utilisent le ciblage en ligne pour recueillir, voire créer des preuves en vue d’ouvrir des poursuites.

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  • 14 février 2023

    Violences contre les femmes lesbiennes, bisexuelles et queers et les personnes non binaires

    Ce rapport examine la violence et la discrimination anti-LGBT dans 26 pays. Human Rights Watch a regardé au-delà de la criminalisation des comportements homosexuels pour analyser comment les régimes juridiques sexistes et patriarcaux tels que la tutelle masculine, les lois inégales en matière de succession et la discrimination à l'égard des femmes célibataires violent les droits des personnes LBQ+ et les laissent dans une situation de désavantage significatif dans pratiquement tous les aspects de la vie. leurs vies. En plus des violences physiques et sexuelles de la part des membres de leur famille, des forces de sécurité et autres, les personnes LBQ+ sont confrontées à une discrimination au travail, en matière de droits fonciers et de propriété, de services de fertilité, de migration et de réinstallation, ainsi qu'à un accès inégal à la justice.

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  • 8 décembre 2022

    Lutter contre les violences domestiques en Tunisie

    Le rapport de 106 pages, intitulé « “Il t’a frappée, et alors ?” : Lutter contre les violences domestiques en Tunisie », a révélé que malgré l'engagement de certains responsables et l’adoption de l'une des législations les plus strictes contre les violences domestiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, l’application insuffisante de cette loi expose les femmes aux risques de violences. Les autorités ne réagissent pas, n'enquêtent pas, n'offrent pas systématiquement de protection aux femmes qui dénoncent des violences, et le manque de financement des services de soutien, notamment des centres d’hébergement, a laissé de nombreuses survivantes sans aucune échappatoire.

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  • 21 novembre 2022

    Expériences d’enfants rapatriés des camps pour suspects de l’EI et leurs familles dans le nord-est de la Syrie

    Le rapport de 68 pages, intitulé « “Mon fils est juste un enfant comme les autres” : Expériences d’enfants rapatriés des camps pour suspects de l’EI et leurs familles dans le nord-est de la Syrie », présente le vécu d’une centaine d’enfants rapatriés ou rentrés en Allemagne, en France, au Kazakhstan, en Ouzbékistan, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Suède entre 2019 et 2022. Human Rights Watch a constaté que malgré des années passées en détention dans des conditions dangereuses pour leur vie, avec une nourriture, de l’eau et des soins de santé insuffisants et peu ou pas d’accès à l’éducation, , nombre d’enfants semblent bien s’adapter et avoir de bons résultats à l’école. Beaucoup se sont réintégrés sans heurts et pratiquent un large éventail d’activités avec leurs camarades, comme le football, le patinage, le cyclisme, la danse, des travaux manuels et la musique.
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  • 28 juillet 2022

    Manuel des techniques de répression au Maroc

    Dans le rapport de 143 pages, intitulé « “D’une manière ou d’une autre, ils t’auront” : Manuel des techniques de répression au Maroc », Human Rights Watch documente une série de techniques qui, lorsqu'elles sont employées en combinaison, forment un écosystème de répression visant non seulement à museler les voix critiques, mais aussi à effrayer tous les détracteurs potentiels de l’État. Parmi ces techniques : des procès inéquitables soldés par de longues peines de prison pour des accusations criminelles sans rapport avec le travail ou les positions politiques des individus ciblés, des campagnes de harcèlement et de diffamation dans des médias alignés sur l'État et le ciblage de membres des familles des opposants. Les détracteurs de l'État ont également fait l'objet de surveillance vidéo et numérique et, dans certains cas, d'intimidations physiques et d'agressions sur lesquelles la police n'a pas enquêté sérieusement.

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  • 10 février 2022

    Des demandeurs d'asile maltraités aux États-Unis et expulsés vers des situations d’abus au Cameroun

    Le rapport de 174 pages, intitulé « ‘Comment pouvez-vous nous renvoyer ?’ : Des demandeurs d'asile maltraités aux États-Unis et expulsés vers des situations d’abus au Cameroun », retrace ce qui est arrivé aux quelque 80 à 90 Camerounais expulsés des États-Unis sur deux vols en octobre et novembre 2020, et d'autres expulsés en 2021 et 2019. Les personnes renvoyées au Cameroun ont fait l'objet d'arrestations et de détentions arbitraires ; de disparitions forcées ; de torture, viol et autres violences ; d’extorsion ; de poursuites injustes ; de confiscation de leurs cartes d'identité nationales ; de harcèlement ; et d’abus contre leurs proches. Beaucoup ont également déclaré avoir subi une force excessive, une négligence médicale et d'autres mauvais traitements lors de leur détention par les Services d’immigration et de douane (Immigration and Customs Enforcement, ICE) aux États-Unis.

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  • 16 décembre 2021

    Attaques des séparatistes armés contre des élèves, des enseignants et des écoles dans les régions anglophones du Cameroun

    Le rapport de 131 pages, intitulé « "Ils détruisent notre avenir" : Attaques des séparatistes armés contre des élèves, des enseignants et des écoles dans les régions anglophones du Cameroun » (résumé et recommandations en français), documente des dizaines d’attaques contre l’éducation en général, menées par des groupes séparatistes armés dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest entre mars 2017 et novembre 2021. Ces groupes ont tué, battu, enlevé, menacé et terrorisé des élèves et des professionnels de l’éducation, harcelé et intimidé des familles pour qu’elles retirent leurs enfants de l’école, et brûlé, détruit, endommagé et pillé des établissements scolaires.

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  • 7 octobre 2021

    Le traitement dégradant des enfants et des adultes migrants dans le nord de la France

    Le rapport de 86 pages, intitulé « Enforced Misery: The Degrading Treatment of Migrant Children and Adults in Northern France (« Infliger la détresse: Le traitement dégradant des enfants et adultes migrants dans le nord de la France »), documente les opérations répétées d’expulsion massive, le harcèlement policier quasi quotidien et les restrictions pesant sur la délivrance d’aide humanitaire et sur l’accès à cette aide. Les autorités mettent en œuvre ces pratiques abusives principalement dans le but de forcer les personnes à partir ailleurs, sans résoudre leur statut migratoire ni l’absence d‘abri et sans dissuader de nouvelles arrivées.

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  • 22 juillet 2021

    Pourquoi les constructeurs automobiles devraient se soucier des conséquences de la production d’aluminium sur les droits humains

    Ce rapport de 75 pages, intitulé « L’aluminium, angle mort du secteur automobile : Pourquoi les constructeurs automobiles devraient se soucier des conséquences de la production d’aluminium sur les droits humains », décrit les chaînes d’approvisionnement mondiales qui relient les constructeurs d’automobiles à des mines, à des raffineries et à des fonderies dans des pays comme la Guinée, le Ghana, le Brésil, la Chine, la Malaisie et l’Australie. Le rapport s’appuie sur des entretiens et sur de la correspondance avec neuf grands constructeurs d’automobiles : BMW, Daimler, Ford, General Motors, PSA (qui appartient désormais au groupe Stellantis), Renault, Toyota, Volkswagen et Volvo. Human Rights Watch et Inclusive Development International ont évalué comment l’industrie automobile fait face aux impacts de la production d’aluminium en matière de droits humains, de la destruction de terres agricoles et de la pollution de sources d’eau causées par les mines et les raffineries aux importantes émissions de gaz à effet de serre dues à l’électrolyse de l’aluminium. Trois autres constructeurs – BYD, Hyundai et Tesla – n’ont pas répondu à nos demandes d’informations.

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  • 17 juin 2021

    La détention des personnes migrantes au Canada et son impact en matière de santé mentale

    Ce rapport de 100 pages, intitulé « Je ne me sentais pas comme un être humain : La détention des personnes migrantes au Canada et son impact en matière de santé mentale » (rapport complet en anglais, résumé et recommandations en français), établit que les personnes migrantes en détention, y compris celles ayant fui des persécutions pour venir chercher protection au Canada, sont régulièrement menottées, enchaînées, fouillées et enfermées avec un accès limité ou nul au monde extérieur. Leur date de libération n’étant pas définie, cette détention peut durer des mois, voire des années. Nombre de personnes migrantes sont incarcérées dans des prisons provinciales, aux côtés de parmi la population carcérale générale, et sont souvent mis en isolement cellulaire. De plus, les personnes en situation de handicap psychosocial font face à la discrimination tout au long du processus.

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  • 9 novembre 2020

    Le coût humain des armes incendiaires et les limites du droit international Résumé

    Ce rapport de 45 pages, intitulé « Ces flammes traversent tout : Le coût humain des armes incendiaires et les limites du droit international Résumé », décrit les blessures immédiates et les dégâts physiques, psychologiques et socioéconomiques durables causés par les armes incendiaires, notamment par les projectiles au phosphore blanc, utilisés par les parties à des conflits récents. Les États devraient réviser et renforcer le traité international régissant ces armes, qui incinèrent les personnes et carbonisent les structures et les biens civils, a conclu Human Rights Watch.

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  • 25 septembre 2020

    Violences à Nzérékoré lors du référendum constitutionnel et des élections législatives en Guinée

    Ce rapport de 51 pages, intitulé « “Ils ont laissé les gens s’entretuer” : Violences à Nzérékoré lors du référendum constitutionnel et des élections législatives en Guinée », documente des violences lors desquelles au moins 32 personnes ont été tuées et plus de 90 blessées. Les affrontements entre partisans du gouvernement et de l’opposition ont rallumé de vieilles tensions politiques et ethniques. Les forces de sécurité déployées pour assurer la sécurité des opérations de vote n’ont pas pris de mesures suffisantes pour empêcher ces meurtres, ni des destructions généralisées de biens. En outre, elles ont elles-mêmes tué deux personnes, et ont passé à tabac et arrêté arbitrairement des dizaines d’hommes, a constaté Human Rights Watch.

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  • 26 août 2020

    Positions des pays sur l’interdiction des armes entièrement autonomes et sur le maintien du contrôle humain

    The 55-page report, “Stopping Killer Robots: Country Positions on Banning Fully Autonomous Weapons and Retaining Human Control,” reviews the policies of the 97 countries that have publicly elaborated their views on killer robots since 2013. The vast majority regard human control and decision-making as critical to the acceptability and legality of weapons systems. Most of these countries have expressed their desire for a new treaty to retain human control over the use of force, including 30 that explicitly seek to ban fully autonomous weapons.

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  • 18 juin 2020

    Contrôles de police abusifs en France

    Le rapport de 44 pages, « Ils nous parlent comme à des chiens : Contrôles de police abusifs en France », décrit des contrôles policiers sans fondement ciblant les minorités, y compris des enfants âgés de seulement dix ans, des adolescents et des adultes. Ces contrôles comprennent souvent une palpation corporelle intrusive et humiliante ainsi que la fouille des effets personnels. La plupart des contrôles ne sont jamais enregistrés, les policiers ne fournissent pas de documentation écrite, de même qu’ils expliquent rarement pourquoi les personnes sont contrôlées, et les mesures visant à accroître la responsabilisation se sont montrées inefficaces. Plusieurs des enfants et adultes interviewés pour cette recherche ont témoigné que les policiers avaient employé des injures racistes

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