Soudan : Des armes explosives tuent et blessent des civils
L'accès limité à l'eau, à l'électricité et aux soins médicaux aggrave la crise humanitaire

Le 15 avril 2023, des combats entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF) ont éclaté dans la capitale du Soudan, Khartoum. Les affrontements se sont rapidement étendus à tout le pays. Le général Abdelfattah al-Burhan (commandant de l’armée) et le chef des RSF, le général Mohamed Hamdan Dagalo, connu sous le nom de « Hemedti », avaient conjointement mené un coup d'État contre le gouvernement de transition du pays en octobre 2021. Dans le passé, les deux forces ont commis de nombreuses violations des droits humains et du droit international humanitaire, notamment au Darfour et lors de la répression de manifestations. En 2022, le procès d'Ali Kosheib, un ancien chef de milice janjawid, accusé de 31 chefs de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, a débuté devant la Cour pénale internationale. Toutefois, les mandats d'arrêt émis par la CPI contre l'ex-président Omar el-Béchir et deux de ses adjoints n’ont toujours pas donné lieu à des arrestations.
L'accès limité à l'eau, à l'électricité et aux soins médicaux aggrave la crise humanitaire
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HRW publie un document « Questions et réponses » sur les lois de la guerre et les droits humains
« Nous sommes déterminés dans notre pacifisme, malgré la répression à laquelle nous nous heurtons. »
Il faut renforcer la capacité à publier des rapports sur les individus et les groupes responsables d’abus
À l’attention des Représentants permanents des États Membres et Observateurs du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies
Le procès historique de l’ex-chef de milice janjawid Ali Kushayb s’ouvrira le 5 avril
Le premier procès de la CPI sur les crimes au Darfour vise Ali Mohammed Ali, connu sous le nom d’Ali Kushayb, ex-chef de milice janjawid
Les dirigeants militaires devraient autoriser les manifestations pacifiques, respecter le droit à la participation politique, et libérer les personnes arbitrairement détenues
Le Soudan devrait toutefois aussi transférer Omar el-Béchir et d’autres suspects à la Cour pénale internationale
Ali Kosheib est le premier suspect détenu pour des crimes commis au Darfour par des milices soutenues par le gouvernement