Burundi : Des opposants présumés ont été tués, détenus et torturés
Les abus commis par les forces de sécurité aggravent l’insécurité

L’élection du président Évariste Ndayishimiye en mai 2020 a fait naître l’espoir de mettre un terme à la crise généralisée des droits humains au Burundi. Cependant, le CNDD-FDD, qui est aux commandes du pays, a maintenu son monopole sur le pouvoir après les élections, et des rapports faisant état d’exécutions extrajudiciaires, de disparitions et d’arrestations arbitraires de membres de l’opposition persistent. La société civile et les médias indépendants ne sont toujours pas en mesure de fonctionner librement. Si quatre journalistes ont été graciés et libérés fin 2020, plusieurs défenseurs des droits humains restent en prison malgré les appels internationaux en faveur de leur libération.
Les abus commis par les forces de sécurité aggravent l’insécurité
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU devrait garantir la poursuite des enquêtes internationales
Les poursuites abusives devraient cesser ; les restrictions qui pèsent sur la liberté d’expression devraient être levées
Les autorités devraient mettre fin aux retours forcés et enquêter sur les actions de la police et des services de renseignements
Les charges à leur encontre devraient être abandonnées et la répression de la société civile cesser
12 ans après, un assassinat politique flagrant requiert toujours une enquête sérieuse
Les autorités devraient libérer Floriane Irangabiye et mettre fin aux procès politisés
HRW Intervention Orale Point 4 - Dialogue Intéractif avec le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le Burundi - HRC51
Les partenaires internationaux devraient faire pression pour la libération de Tony Germain Nkina et dénoncer les abus du Burundi
La nomination de Gervais Ndirakobuca au poste de Premier ministre témoigne d’une faible volonté de réforme