Iran : Les forces de sécurité ont violé et torturé des personnes détenues
Des détenus kurdes, baloutches, azéris et membres d'autres communautés ethniques ont apparemment été ciblés

En mai 2024, l’ancien président iranien Ebrahim Raeesi a été tué dans un accident d’hélicoptère dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan oriental, ce qui a conduit à des élections anticipées en juin 2024, remportées par Masoud Pezeshkian en tant que nouveau président. Les autorités iraniennes ont continué de réprimer toute forme de dissidence pacifique et de protestation politique. La répression a surtout ciblé les militantes des droits humains, les membres de minorités ethniques et religieuses et les proches de personnes arrêtées ou tuées lors des manifestations antigouvernementales de 2022. En outre, le nombre d’exécutions a augmenté de manière alarmante. Un rapport de Human Rights Watch a conclu que les autorités iraniennes commettent le crime contre l’humanité de persécution à l’encontre de la communauté bahaïe. Les autorités ont alourdi les sanctions pour les femmes qui enfreignent les codes vestimentaires discriminatoires du pays, les procès restent inéquitables et l’impunité pour les graves violations des droits humains perdure.
Des détenus kurdes, baloutches, azéris et membres d'autres communautés ethniques ont apparemment été ciblés
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