« Tous des comploteurs »
Comment la Tunisie se sert de la détention arbitraire pour écraser la dissidence
Les autorités tunisiennes ont intensifié leur répression à l’encontre des opposants politiques et d’autres personnes critiques à leur égard, en procédant à des arrestations massives, en emprisonnant des journalistes et en ciblant des organisations de la société civile. Au mois de novembre 2024, on comptait plus de 80 personnes détenues pour des motifs politiques ou pour avoir exercé leurs droits fondamentaux, notamment des opposants politiques, des activistes, des avocats, des journalistes, des défenseurs des droits humains et des usagers des médias sociaux. Les autorités ont porté atteinte à l’intégrité de l’élection présidentielle du 6 octobre 2024 afin d’assurer la réélection du président Kais Saied, notamment en excluant ou emprisonnant des concurrents potentiels et en amendant la loi électorale quelques jours seulement avant le scrutin. Les forces de sécurité tunisiennes ont continué de commettre impunément des abus à l’encontre de migrants, de demandeurs d’asile et de réfugiés. En dépit des violations toujours en cours, l’Union européenne a poursuivi ses efforts de coopération avec la Tunisie en matière de migration.
Comment la Tunisie se sert de la détention arbitraire pour écraser la dissidence
Des forces de sécurité maltraitent des migrants ; l’Union européenne devrait suspendre son soutien au contrôle des migrations
Les règles de tutelle masculine entravent leur capacité à voyager et à se déplacer à l’intérieur de leurs pays
Soumis à la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) selon la Règle 79(3) du Règlement intérieur 2020 de la Commission, au cours de sa 85e Session ordinaire (21-30 octobre 2025) à Banjul
Annuler les procédures injustes ; mettre fin aux procès de masse abusifs
Le Brief du Jour du 16 avril 2025
Des dizaines de citoyens ayant critiqué le gouvernement sont derrière les barreaux sur la base d’accusations abusives
Les prévenus encourent jusqu’à la peine de mort s’ils sont reconnus coupables
Les autorités devraient libérer Sihem Bensedrine, ex-présidente de l’Instance vérité et dignité
La répression de l’opposition politique et de la société civile s’est intensifiée en 2024
Modification de dernière minute de la loi électorale et arrestations massives