Les autorités algériennes continuent d'arrêter et d'emprisonner des activistes pacifiques, des défenseurs des droits humains et des journalistes simplement pour avoir exprimé des opinions critiques. Certains ont été visés par des accusations liées au terrorisme, toutefois selon une définition excessivement large du terme « terrorisme ». La répression contre les organisations de la société civile et les partis politiques liés au mouvement de protestation pro-réforme « Hirak » s'est intensifiée depuis l'élection d'Abdelmadjid Tebboune à la présidence en décembre 2019. De manière douteuse, les autorités ont désigné deux groupes d'opposition politique, le Mouvement Rachad et le Mouvement pour l’Autodétermination de la région de Kabylie (MAK), comme « organisations terroristes ».

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