La situation des droits humains au Mozambique s'est détériorée en 2020, notamment dans le nord du pays où un conflit qui perdure a entraîné le déplacement de 250 000 personnes. Dans la province de Cabo Delgado, un groupe armé islamiste a attaqué des villages, tué des civils, détruit des biens et enlevé des femmes et des enfants. Les forces de sécurité de l'État ont également commis de graves violations des droits humains, notamment des arrestations arbitraires, des enlèvements et des actes de torture. Elles ont fait un usage excessif de la force contre des civils non armés, ont recouru à des tactiques d'intimidation et ont perpétrée des exécutions extrajudiciaires. Dans la région centrale du Mozambique, des combattants qui feraient partie d'une autre campagne d'insurrection menée par une branche dissidente du parti d'opposition Renamo ont attaqué des véhicules privés et publics, tuant des dizaines de personnes en août et septembre 2020.

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