RD Congo : En pleine résurgence, le M23 cible des civils
Connu pour ses crimes passés, le groupe armé a tué au moins 29 villageois et étend son contrôle dans le Nord-Kivu

La situation des droits humains en République démocratique du Congo demeure alarmante. Les conflits internes et la mauvaise gouvernance contribuent à une grave crise alimentaire et au déplacement interne de près de 5,5 millions de personnes, soit plus que partout ailleurs en Afrique. Plus de 100 groupes armés sont actifs dans l'est du Congo, et l’instauration de l’état de siège a favorisé les abus par les forces de sécurité gouvernementales. Les groupes armés et les forces de sécurité continuent de perpétrer des massacres, des enlèvements, des viols et des violences sexuelles, des recrutements d'enfants et d'autres attaques contre des civils, le tout dans une impunité quasi totale. Les droits à la liberté d'expression, de réunion pacifique ainsi que les médias sont fréquemment menacés. L'administration du président Félix Tshisekedi doit encore démontrer sa capacité à mettre en place des réformes systémiques et permettre une amélioration significative en matière de droits humains avant les élections de 2023.
25 juillet 2022
Connu pour ses crimes passés, le groupe armé a tué au moins 29 villageois et étend son contrôle dans le Nord-Kivu
Un an après les violences de Buhene, l’absence de justice perdure
Il n’y a pas eu de véritable enquête sur le meurtre de 66 autochtones Iyeke et l’incendie de leurs villages
Il faut enquêter de manière rigoureuse sur les avertissements ignorés d’un possible soulèvement et sur les violences sexuelles de septembre 2020
Mettre l’accent sur les élections, la répression, la corruption et la violence endémique dans l’est du pays
Connu pour ses crimes passés, le groupe armé a tué au moins 29 villageois et étend son contrôle dans le Nord-Kivu
Témoignage d'Ida Sawyer devant la Commission des droits de l'homme Tom Lantos
Les parties au conflit devraient respecter le droit humanitaire dans un contexte de tensions régionales
Un an après les violences de Buhene, l’absence de justice perdure
Le rôle de hauts fonctionnaires dans les meurtres de Chebeya et Bazana en 2010 confirmé en appel
Il faut annuler les condamnations, libérer les membres de la Lucha et les détracteurs de l’état de siège
L’armée accentue la répression dans les provinces instables de l’Ituri et du Nord-Kivu
L’initiative de justice transitionnelle devrait inclure des poursuites pour les crimes graves
Il n’y a pas eu de véritable enquête sur le meurtre de 66 autochtones Iyeke et l’incendie de leurs villages