Tchad : Exigence de justice pour la répression d’octobre
Il faut ouvrir des enquêtes sur les meurtres, la torture, les décès en détention et les détentions illégales
En mai 2016, un tribunal spécial du Sénégal a condamné l'ancien président du Tchad Hissène Habré, qui était accusé de crimes internationaux graves, à la prison à vie. Habré a été reconnu coupable de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre — y compris le viol et l'esclavage sexuel — et de torture. Ce verdict a été le résultat d’une campagne menée durant 25 ans par les victimes de Habré et par des personnes et organisations les soutenant. Toutefois, en janvier 2021, les victimes de l'ancien dictateur tchadien n'avaient toujours pas reçu de réparations, suite à la condamnation historique prononcée en 2016 par le tribunal spécial au Sénégal.
Il faut ouvrir des enquêtes sur les meurtres, la torture, les décès en détention et les détentions illégales
Il faut garantir une enquête indépendante et demander des comptes aux individus responsables
Les autorités devraient ouvrir l’espace civique et garantir l’ouverture d’enquêtes en cas de recours excessif à la force
Les autorités devraient enquêter sur l’usage excessif de la force contre des manifestants et y mettre fin
L’impunité pour le « jeudi noir » demeure alors que l’espace politique se ferme
Un mandat d’arrêt émis contre un chef de l’opposition ; des dizaines de membres du parti arrêtés
Les autorités ont suspendu un site d’information
Sept ans après la condamnation du défunt président, l’Union africaine et le Tchad n’ont toujours pas rempli leurs obligations à l’égard des victimes
Il faut ouvrir des enquêtes sur les meurtres, la torture, les décès en détention et les détentions illégales
Il faut ouvrir sans tarder des enquêtes impartiales sur le comportement des forces de sécurité
Les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association devraient être respectés et des enquêtes ouvertes sur l’usage excessif de la force
Les autorités devraient abandonner les charges et respecter le droit de manifester pacifiquement
Six ans après la condamnation de Hissène Habré, l’Union africaine et le Tchad n’ont toujours pas rempli leurs obligations à l’égard des victimes