Le blocage par l'Inde d'un documentaire de la BBC reflète une répression plus large
Cette émission met en lumière de nouvelles preuves du rôle du gouvernement dans les émeutes de 2002 au Gujarat

Le gouvernement indien, dirigé par le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata (BJP), a intensifié sa répression contre la société civile et les médias. Les autorités ont engagé des poursuites contre des activistes, des journalistes, des manifestants pacifiques et personnes ayant critiqué le gouvernement, sur la base d'accusations fallacieuses liées à la loi antiterroriste, ou de sédition. Elles ont dissous des groupes de défense des droits en utilisant des réglementations sur le financement étranger ou des allégations non fondées d'irrégularités financières. Le gouvernement a adopté des lois et des politiques qui discriminent les minorités religieuses, en particulier les musulmans. Ces mesures, ainsi que la diffamation de musulmans et d'autres minorités par certains dirigeants du BJP, et l’inaction fréquente de la police à l’égard de partisans du gouvernement ayant commis des violences, a encouragé les groupes nationalistes hindous à cibler en toute impunité les membres des communautés minoritaires ou des groupes de la société civile.
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