Bangladesh : Répression violente et autocratique à l’approche des élections
Les partenaires diplomatiques devraient exprimer leur inquiétude à Dacca et dans leurs propres capitales
Les élections de janvier 2024 au Bangladesh ont manqué de crédibilité ; le gouvernement de la Première ministre Sheikh Hasina est revenu au pouvoir pour un quatrième mandat consécutif, en l’absence d’une représentation adéquate de l’opposition au Parlement. Le 5 août 2024, suite à des manifestations antigouvernementales, Sheikh Hasina a démissionné et a fui le pays. Le Bataillon d'action rapide (RAB), responsable de divers abus, fait l'objet de sanctions de la part du gouvernement américain ; mais les forces de sécurité restent impliquées dans des actes de torture, des meurtres et des disparitions forcées. Le gouvernement a arrêté des journalistes et des détracteurs, et a étouffé la société civile.
Le Bangladesh accueille un million de Rohingyas ayant fui le Myanmar ; toutefois, les réfugiés subissent des mesures répressives de la part du gouvernement, et des attaques de groupes armés. Les travailleurs qui réclament des augmentations de salaire et de sécurité sont victimes de harcèlement. Les femmes et les filles restent exposées au risque de violence et d’agression sexuelle.
1 octobre 2024
28 novembre 2023
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