Cambodge : Un tribunal français inculpe deux acolytes de Hun Sen
Des mandats d'arrêt ont été émis à l’encontre de deux généraux impliqués dans l’attaque de 1997 contre l'opposition qui a fait 16 morts et 150 blessés

Avant les élections communales et nationales de 2022 et 2023, le Premier ministre Hun Sen s’est servi du prétexte de la pandémie de Covid-19 pour étendre son contrôle autoritaire en restreignant davantage la liberté d'expression, le droit à la vie privée, la liberté des médias et la réunion pacifique. Au pouvoir depuis 1985, Hun Sen supervise le régime du parti unique au parlement après que les tribunaux politisés du Cambodge ont dissous le principal parti d'opposition avant les élections de 2018. Les lois draconiennes, les exécutions extrajudiciaires, les attaques violentes et les poursuites à motivation politique, y compris les procès de masse visant plus de 100 membres de l'opposition politique et des dizaines de défenseurs des droits humains, perpétuent le régime autocratique et font taire les voix dissidentes. Plus de 60 prisonniers politiques sont actuellement détenus au Cambodge.
Des mandats d'arrêt ont été émis à l’encontre de deux généraux impliqués dans l’attaque de 1997 contre l'opposition qui a fait 16 morts et 150 blessés
Les communautés autochtones et les minorités ethniques ont été contraintes au déplacement et mal indemnisées
Human Rights Watch diffuse une vidéo qui montre leurs fortunes inexpliquées, alors que le nombre de prisonniers politiques continue de croître
Les autorités devraient abandonner les charges infondées visant Rong Chhun
Les autorités devraient d'urgence enquêter sur l’enlèvement de Wanchalearm Satsaksit
L’annulation des carnets de commandes se traduit par des pertes d’emploi et des salaires non payés
Les gouvernements d’autres pays et les donateurs devraient demander la libération des prisonniers politiques
Les pressions exercées pour réduire les délais et les coûts de production accroissent le risque de violations du droit du travail
Le gouvernement n’applique pas suffisamment la loi de 2012 sur de telles attaques