Avant les élections communales et nationales de 2022 et 2023, le Premier ministre Hun Sen s’est servi du prétexte de la pandémie de Covid-19 pour étendre son contrôle autoritaire en restreignant davantage la liberté d'expression, le droit à la vie privée, la liberté des médias et la réunion pacifique. Au pouvoir depuis 1985, Hun Sen supervise le régime du parti unique au parlement après que les tribunaux politisés du Cambodge ont dissous le principal parti d'opposition avant les élections de 2018. Les lois draconiennes, les exécutions extrajudiciaires, les attaques violentes et les poursuites à motivation politique, y compris les procès de masse visant plus de 100 membres de l'opposition politique et des dizaines de défenseurs des droits humains, perpétuent le régime autocratique et font taire les voix dissidentes. Plus de 60 prisonniers politiques sont actuellement détenus au Cambodge.

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