Myanmar : Une entreprise publique thaïlandaise soutient financièrement la junte
La société pétrolière et gazière thaïlandaise PTT devrait rompre ses liens avec les entreprises militaires birmanes responsables d’abus

Le gouvernement du Premier ministre, le général Prayut Chan-ocha, a restreint les droits fondamentaux, en particulier la liberté d'expression et de réunion pacifique, en ciblant les activistes pro-démocratie et les détracteurs de la monarchie. Les autorités ont réprimé les manifestations démocratiques dirigées par des jeunes qui ont commencé en juillet 2020, parfois violemment. Les agences gouvernementales et les entreprises privées harcèlent et intentent des poursuites en représailles contre les défenseurs des droits humains. Lors des combats dans les provinces frontalières du sud, les forces de sécurité de l'État ainsi que les insurgés ont commis de graves exactions. Près de trois millions de travailleurs migrants venus de pays voisins travaillent et vivent en Thaïlande, et sont régulièrement confrontés à des violations de leurs droits, au harcèlement systématique et à l'extorsion de la part de fonctionnaires et d'employeurs privés. Les réfugiés et les demandeurs d'asile, en particulier ceux qui ont fui le conflit au Myanmar, risquent d'être arrêtés, détenus pendant de longues périodes et expulsés malgré le risque de persécution dans leur pays.
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