Depuis le coup d'État militaire du 1er février 2021, l'armée du Myanmar a mené à travers le pays une répression brutale contre des millions de personnes qui protestaient contre son régime. Les massacres, les arrestations arbitraires, la torture, les violences sexuelles et autres abus commis par les forces de sécurité de la junte contre des manifestants, des journalistes, des agents de santé et des membres de l'opposition politique constituent des crimes contre l'humanité. Les droits à la liberté d'expression et de réunion sont sévèrement restreints. La reprise des opérations militaires a entraîné de nombreux crimes de guerre. Les autorités du Myanmar résistent depuis longtemps les appels d’acteurs internationaux demandant que des comptes soient rendus pour divers abus, y compris les crimes contre l'humanité et atrocités commises contre les Rohingyas et d'autres minorités ethniques.

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