Colombie: Graves abus policiers à l’encontre de manifestants
Une réforme de la police est nécessaire d’urgence pour prévenir de futures violations

En 2016, un accord de paix a officiellement mis fin au conflit armé qui pendant 52 ans a opposé les forces gouvernementales aux Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) pendant plusieurs décennies ; toutefois, les guérilleros de l'Armée de libération nationale (ELN), issue des FARC, ainsi que des groupes armés ayant succédé aux groupes paramilitaires qui avaient alors été démobilisés, continuent de commettre de graves abus. Les défenseurs des droits humains, les dirigeants autochtones et afro-colombiens, ainsi que d'autres activistes communautaires, sont régulièrement confrontés à des menaces et à des violences. La violence liée au précédent conflit armé a déplacé de force des millions de personnes, et l'impunité pour les graves abus demeure une source de préoccupation majeure. Entre 2019 et 2021, la police a fait un usage excessif et souvent brutal de la force en réponse à des manifestations majoritairement pacifiques. Les niveaux élevés de pauvreté, en particulier parmi les communautés autochtones et afro-colombiennes, suscitent aussi des préoccupations en matière de droits humains.
12 décembre 2024
Une réforme de la police est nécessaire d’urgence pour prévenir de futures violations
Les forces de sécurité ont perpétré des exécutions extrajudiciaires, des arrestations arbitraires et des acte de torture lors d’une opération anti-guérilla
Il faut améliorer l’accès de la communauté Wayuu à la nourriture, à l’eau et aux soins de santé dans le contexte de Covid-19
Ces groupes ont commis des meurtres et menacent les habitants afin d’imposer leur propre forme de contrôle social
La liberté d’expression est indispensable pour réclamer des droits
L’absence de voies sûres et légales de migration met en péril la vie des personnes et favorise le crime organisé
Une réforme de la police est nécessaire d’urgence pour prévenir de futures violations
Les forces de sécurité ont perpétré des exécutions extrajudiciaires, des arrestations arbitraires et des acte de torture lors d’une opération anti-guérilla
Plus de 400 dirigeants communautaires et locaux ont été tués depuis 2016
Il faut améliorer l’accès de la communauté Wayuu à la nourriture, à l’eau et aux soins de santé dans le contexte de Covid-19
Ces groupes ont commis des meurtres et menacent les habitants afin d’imposer leur propre forme de contrôle social
Parmi les exactions figuraient des passages à tabac et des cas de détention arbitraire
Meurtres, travail forcé et recrutement d’enfants figurent parmi les abus