L'administration du président Emmerson Mnangagwa n'a pas pris de mesures significatives pour faire respecter les droits humains et garantir la justice pour les graves abus principalement commis par les forces de sécurité en 2021. L’impunité a prévalu pour des abus commis par les forces de sécurité, y compris lors des violences post-électorales d'août 2018, et des meurtres et viols perpétrés lors des manifestations de janvier 2019. Les enlèvements, la torture, les arrestations arbitraires et d’autres abus subis par des opposants politiques et activistes n'ont pas fait l'objet d'enquêtes sérieuses. Le gouvernement n'a pas encore mis en place un système de plainte indépendant - comme le prévoit la Constitution du Zimbabwe - pour recevoir et enquêter sur les plaintes du public contre les services de sécurité. D'autres préoccupations en matière de droits humains incluent une grave crise de l'eau et de l'assainissement, notamment pendant la pandémie de Covid-19, des expulsions forcées et des mariages d'enfants.

Communiqués