République centrafricaine : Rétrécissement de l’espace civique
Les journalistes, la société civile et les partis d’opposition subissent du harcèlement et des restrictions

Les populations civiles de la République centrafricaine sont prises entre deux feux depuis qu’une nouvelle coalition de rebelles a attaqué plusieurs grandes villes fin 2020, faisant échouer un accord de paix conclu en 2019. Le président Faustin-Archange Touadera a été réélu en janvier 2021, bien qu’environ un tiers des électeurs seulement aient pu voter en raison des menaces posées par les groupes armés. Le gouvernement lutte pour garder le contrôle de la capitale, Bangui, en comptant sur le soutien des Casques bleus et d’autres forces internationales. Un Centrafricain sur quatre est déplacé à l’intérieur du pays ou a cherché refuge à l’étranger. La Cour pénale spéciale, composée de personnel tant local qu’international, a ouvert des enquêtes mais a besoin d’un soutien plus suivi du gouvernement et de ses partenaires internationaux. Les procès de dirigeants anti-balaka ont commencé à la Cour pénale internationale et un premier suspect de la Seleka a été transféré à La Haye en janvier.
Les journalistes, la société civile et les partis d’opposition subissent du harcèlement et des restrictions
Ces forces auraient tué et torturé des civils
Les bailleurs de fonds et le gouvernement devraient renforcer leur soutien à la Cour pénale spéciale
Son chef est un conseiller du Premier ministre
Les journalistes, la société civile et les partis d’opposition subissent du harcèlement et des restrictions
Danièle Darlan a été récompensée pour sa lutte en faveur de la démocratie en République centrafricaine
Le ministre Hassan Bouba devrait être jugé pour des crimes de guerre présumés
La Cour pénale spéciale rendra son jugement le 31 octobre
Les autres « gros poissons » de la Séléka devraient aussi faire l’objet d’enquêtes prioritaires de la Cour
Un commandant de la Séléka, Noureddine Adam, est accusé de crimes de guerre
Ces forces auraient tué et torturé des civils
Ce tribunal chargé de juger des crimes de guerre est un potentiel modèle de justice que d’autres pays pourraient adopter
15 questions et réponses sur le premier procès tenu devant la Cour pénale spéciale à Bangui