Kirghizistan/Tadjikistan : Des crimes de guerre apparents commis lors du conflit frontalier
La justice devrait être rendue pour les attaques mortelles perpétrées contre des civils
Le Kirghizistan dispose d’un paysage politique dynamique, mais les lacunes en matière d'indépendance judiciaire et de responsabilité en matière d'application de la loi entravent les progrès démocratiques du pays. Les préoccupations à long terme en matière de droits humains se sont intensifiées depuis que le président Sadyr Japarov a remporté une élection anticipée en janvier 2021. La pression sur la société civile s'est accrue, tout comme les actions en justice contre des journalistes et des médias indépendants. La mort en détention en 2020 du défenseur des droits humains Azimjon Askarov ternit la réputation du pays, alors que le Kirghizistan continue de priver de justice les victimes des violences interethniques de juin 2010. Le Kirghizistan a cherché à lutter contre la violence domestique, mais l'impunité pour ce problème répandu persiste. Plusieurs militants étrangers des droits humains restent interdits de séjour au Kirghizistan. Les conflits frontaliers avec le Tadjikistan ont fait de nombreux morts, et ont été accompagnés de graves violations des droits humains.
17 septembre 2024
22 décembre 2023
La justice devrait être rendue pour les attaques mortelles perpétrées contre des civils
Le gouvernement devrait renforcer les mesures contre la discrimination, faire appliquer les lois existantes et réviser certaines d’entre elles
La justice devrait être rendue pour les attaques mortelles perpétrées contre des civils
Un système d’éducation inclusive est indispensable pour mettre fin à la ségrégation dans des institutions spécialisées
Les autorités devraient être tenues responsables de la mort évitable d'Azimjon Askarov
L'ultime appel dans l'affaire d'Azimjon Askarov sera entendu le 13 mai
Le gouvernement devrait inclure les services d’aide aux victimes dans la liste de services considérés comme « essentiels »
Il avait été condamné à la prison à vie à l’issue d'un procès inéquitable et souffre de problèmes de santé
Des peines automatiques de prison sont prononcées pour simple possession de vidéos ou de tracts interdits