Le Kirghizistan est marqué par un certain dynamisme politique, mais les avancées démocratiques sont ralenties par mais les entraves à l’indépendance judiciaire et à l’obligation pour les forces de l’ordre d’être tenues responsables d’éventuels abus. Les préoccupations relatives aux droits humains à long terme persistent sous la présidence de Soronbai Jeenbekov, malgré les signes d’un engagement plus constructif avec la société civile. Les autorités continuent de refuser justice aux victimes des violences interethniques de juin 2010 dans le sud du Kirghizistan. En juillet 2020, le défenseur des droits humains Azimjon Askarov est décédé alors qu’il était toujours emprisonné, malgré la décision du Comité des droits de l'homme des Nations Unies de mars 2016 selon laquelle il aurait dû être libéré. Le Kirghizistan a renforcé sa loi contre la violence domestique, mais l'impunité persiste dans de nombreux cas pour de tels abus. Plusieurs défenseurs des droits humains étrangers et un correspondant étranger restent interdits de séjour au Kirghizistan.

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