Éthiopie : Le nettoyage ethnique perdure au Tigré après la trêve
Les individus suspectés d’abus au Tigré occidental n’ont toujours pas été tenus responsables des actes de torture, ni des expulsions forcées

Le déclenchement du conflit dans la région du Tigré en novembre 2020 a entraîné de nombreuses violations des droits humains et des lois de la guerre. Au Tigré, les forces éthiopiennes et alliées ont perpétré des massacres, des violences sexuelles et des attaques délibérées contre des biens et des infrastructures civiles. Dans la zone du Tigré occidental, les forces de sécurité d'Amhara ont mené une campagne de nettoyage ethnique contre la population tigréenne.
Depuis juin 2021, les autorités éthiopiennes ont effectivement assiégé le Tigré, empêchant l’acheminement de nourriture, de fournitures médicales et de carburant dans la région, tout en bloquant les services de base. En dehors du Tigré, les autorités éthiopiennes ont fait disparaître de force des dizaines de membres de l’ethnie tigréenne . Les forces tigréennes ont également commis des meurtres, des viols et d'autres abus graves contre des réfugiés érythréens au Tigré. En juillet 2021, le conflit a débordé dans les régions d’Amhara et d’Afar. Les forces tigréennes ont procédé à des exécutions sommaires, à des violences sexuelles et à des pillages contre des civils amharas.
L'insécurité a persisté dans d'autres régions, notamment Oromia et Benishangul-Gumuz, les opérations des forces de sécurité gouvernementales contre les groupes armés ayant entraîné de graves abus et une reprise des attaques contre les communautés minoritaires par des groupes armés.
6 septembre 2023
1 septembre 2023
Les individus suspectés d’abus au Tigré occidental n’ont toujours pas été tenus responsables des actes de torture, ni des expulsions forcées
Des réparations effectives aux habitants de l’Oromia qui ont subi des dommages sont nécessaires
Des enquêtes internationales et l'accès aux détenus sont essentiels pour empêcher de nouveaux abus
Le Conseil des droits de l'homme de l’ONU devrait ouvrir une enquête internationale sur les crimes de guerre présumés
Le Brief du Jour du 6 septembre 2023
Les individus suspectés d’abus au Tigré occidental n’ont toujours pas été tenus responsables des actes de torture, ni des expulsions forcées
Des réparations effectives aux habitants de l’Oromia qui ont subi des dommages sont nécessaires
Des enquêtes approfondies et indépendantes sont nécessaires pour faire avancer la justice dans cette région du nord de l’Éthiopie
Lettre de 63 ONG aux Représentants permanents des États membres et observateurs du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies
Après deux années de conflit au Tigré, la justice sera cruciale pour éviter de nouvelles atrocités
Réponses a des questions clés au sujet de cette Commission (International Commission of Human Rights Experts on Ethiopia, ICHREE)
Un accès immédiat à l’aide humanitaire et la protection des communautés sont essentiels