Salvador : Les personnes transgenres privées de l'égalité des droits
L’Assemblée législative devrait donner suite à une décision de la Cour suprême et créer une procédure légale de reconnaissance du genre

Depuis l’entrée en fonction de Nayib Bukele en tant que président du Salvador, son gouvernement a lancé une offensive contre les institutions démocratiques, notamment en remplaçant sommairement le Procureur général et tous les juges de la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême.
En mars 2022, les législateurs pro-Bukele ont adopté l'état d'urgence, suspendant divers droits constitutionnels en réponse à une recrudescence de la violence des gangs. Les forces de sécurité ont arrêté des dizaines de milliers de personnes, dont des centaines d'enfants, et commis des violations généralisées des droits humains, notamment des arrestations arbitraires, des disparitions forcées, des actes de torture et autres mauvais traitements infligés aux détenus.
Des dizaines de personnes sont mortes en prison. Parallèlement, les autorités signalent une baisse significative de la violence des gangs, notamment une baisse des homicides. Les restrictions sévères à l'accès à l'avortement, le harcèlement et les poursuites pénales arbitraires contre les journalistes et les organisations de la société civile, ainsi que le manque de responsabilisation pour les violations des droits humains, demeurent de graves préoccupations.
L’Assemblée législative devrait donner suite à une décision de la Cour suprême et créer une procédure légale de reconnaissance du genre
La Cour interaméricaine a demandé la suspension du processus législatif concernant cette loi
Les demandeurs d'asile en provenance d'Amérique centrale se heurtent à d'importants obstacles
La protection des droits humains est cruciale dans les situations de crise et de chaos
Rapport met en lumière la violence et des conditions proches de l’esclavage dans 12 pays
Les dirigeants du monde doivent atteindre l’Objectif du Millénaire pour l’éducation primaire