Lutter contre les violences domestiques en Tunisie
Le rapport de 106 pages, intitulé « “Il t’a frappée, et alors ?” : Lutter contre les violences domestiques en Tunisie », a révélé que malgré l'engagement de certains responsables et l’adoption de l'une des législations les plus strictes contre les violences domestiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, l’application insuffisante de cette loi expose les femmes aux risques de violences. Les autorités ne réagissent pas, n'enquêtent pas, n'offrent pas systématiquement de protection aux femmes qui dénoncent des violences, et le manque de financement des services de soutien, notamment des centres d’hébergement, a laissé de nombreuses survivantes sans aucune échappatoire.
Obstacles rencontrés par les survivantes d’agressions sexuelles pour obtenir justice et réparations en Mauritanie
Ce rapport conclut que lorsque les survivantes de violences sexuelles osent s’exprimer, la police et les autorités judiciaires ne respectent ni leurs droits, ni même leur dignité. Human Rights Watch a constaté que les procédures d’enquête ne garantissaient pas la vie privée, ni les règles de confidentialité, qu’elles offraient rarement la possibilité d’interagir avec des agents de sexe féminin et qu’elles pouvaient virer à l’enquête sur la moralité de la survivante de viol. De nombreuses survivantes ont un accès limité ou inexistant à l’assistance juridique, aux soins médicaux et psychologiques et à l’aide sociale.
Violences sexuelles perpétrées par les groupes armés en République centrafricaine
Ce rapport de 190 pages, intitulé « ‘Ils disaient que nous étions leurs esclaves’: Violences sexuelles perpétrées par les groupes armés en République centrafricaine », documente 305 cas de viol et de mise en esclavage sexuel par des membres des groupes armés entre le début de 2013 et le milieu de 2017. Dans un contexte de fracture sectaire, la Séléka, un groupe majoritairement musulman, et la milice essentiellement chrétienne et animiste appelée « anti-balaka », qui sont les deux principales parties au conflit, ont recouru aux violences sexuelles en représailles à ce qu'elles percevaient comme une attitude de soutien au camp opposé.
Exploitation et abus sexuels commis par les forces de l’Union africaine en Somalie
Le rapport de 81 pages, intitulé « Le pouvoir que ces hommes ont sur nous : Exploitation et abus sexuels commis par les forces de l’Union africaine en Somalie », rassemble des informations sur l’exploitation et les abus sexuels subis par des femmes et des jeunes filles somaliennes dans deux bases de l'AMISOM de la capitale de la Somalie, Mogadiscio, depuis 2013.
La nécessaire traduction devant les tribunaux guinéens des responsables du massacre, des viols et autres exactions perpétrés dans le stade le 28 septembre 2009
Le rapport de 67 pages analyse les efforts déployés par la Guinée pour traduire en justice les responsables des crimes qui ont été commis.
Ce rapport examine les questions d’ordre légal et pratique liées à cette affaire et conclut qu’Haïti se trouve dans l’obligation, en vertu du droit international, de mener une enquête et des poursuites suite aux graves violations des droits humains commises sous la dictature de Duvalier.
Atteintes aux droits humains au Cameroun fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre
Le rapport de 70 pages, intitulé « Criminalisation des identités : Atteintes aux droits humains au Cameroun fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre », renseigne en détail sur la manière dont le gouvernement camerounais recourt à l’article 347 bis du Code pénal pour refuser les droits fondamentaux aux personnes perçues comme étant gays, lesbiennes, bisexuelles ou
Les droits des femmes dans la lutte contre le sida
La pandémie mondiale du VIH/sida affecte de façon catastrophique les femmes et les filles. Le nombre d’infections dues au virus VIH chez les femmes et les filles a augmenté dans les toutes les régions du monde au cours des dernières années et, en Afrique sub-saharienne, elles représentent près de 60 pour cent des personnes infectées.
Poursuivre les auteurs de violences sexuelles commises pendant la guerre au Congo
Le rapport de 59 pages explique en détail pourquoi les mesures prises par le gouvernement de la République Démocratique du Congo sont insuffisantes pour poursuivre ceux qui se sont rendus coupables de viol pendant la guerre.
La justice, un parcours semé d'obstacles pour les victimes de viol au Rwanda
Ce rapport de 64 pages examine les faiblesses persistantes qui touchent le système judiciaire rwandais et entravent les enquêtes et la poursuite des auteurs d'actes de violence sexuelle. Il décrit par ailleurs la situation désespérée dans laquelle vivent les rescapées de viol sur le plan médical et financier. Bon nombre de femmes violées ont contracté le VIH.
Violence sexuelle contre les femmes et les filles dans l'est du Congo
Le rapport, qui s'appuie sur de nombreux entretiens avec des victimes, des témoins et des responsables divers, détaille les crimes de violence sexuelle commis par des soldats de l'armée rwandaise et par son allié congolais, le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) ainsi que par les groupes armés qui leur sont opposés - les rebelles congolais Mai-Mai et des groupes armés burundai