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10 février 2022
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Cameroun : Des demandeurs d'asile maltraités suite à leur expulsion par les États-Unis (photos)
« Pierre », un Camerounais, montre ses blessures aux jambes en cours de cicatrisation, en 2019. Il a déclaré avoir été détenu et torturé pendant plus de deux mois en 2019 par l’armée camerounaise dans la région du Sud-Ouest, avant de s’enfuir aux États-Unis pour y demander l’asile. « [Les militaires] me frappaient tous les jours... [aux] jambes avec une matraque et une machette... Ils ont dit que je fournissais des informations... aux Ambazoniens [combattants séparatistes] », a raconté Pierre. Le gouvernement américain l’a renvoyé au Cameroun en 2020. © 2019 Privé
Des Camerounais menottés descendent d’un avion américain rapatriant des personnes expulsées qui a atterri à Douala, au Cameroun, le 14 octobre 2020. Ce vol aurait transporté 57 ressortissants camerounais. Un autre vol d’expulsion en novembre 2020 a transporté environ 20 à 30 Camerounais. La majorité des personnes expulsées avaient demandé l’asile aux États-Unis. © 2020 Privé
Dans son édition du 15 octobre 2020, le quotidien camerounais The Guardian Post Daily a allégué que les personnes expulsées des États-Unis étaient « des partisans présumés du mouvement séparatiste de l’Ambazonie ». Les recherches de Human Rights Watch indiquent toutefois que de nombreux Camerounais auxquels l’asile a été refusé et qui ont été expulsés des États-Unis en octobre et novembre 2020 avaient présenté des demandes d’asile crédibles. Les personnes interrogées ont expliqué qu’elles n’avaient jamais soutenu les groupes séparatistes armés. À leur retour, la publicité accrue et la couverture médiatique négative ont amplifié les risques auxquels elles étaient exposées. © 2020 The Guardian Post Daily
Des demandeurs d’asile expulsés des États-Unis sont assis menottés dans un tribunal de Douala, au Cameroun, en novembre 2020. Au moins un homme s’est vu notifier par la suite des accusations pénales à son encontre, apparemment associées au fait d’être allé demander l’asile, pour « avoir aux États-Unis… propagé des nouvelles mensongères… en déclarant être victime des exactions du gouvernement camerounais… ». © 2020 Privé
Un Camerounais, « Paul », qui s’est vu refuser l’asile par les États-Unis et a été expulsé en octobre 2020, se rétablit dans une clinique médicale après que des militaires l’ont agressé à son domicile dans la région du Sud-Ouest du Cameroun en janvier 2021. « Quatre militaires… ont commencé à me battre. …Ils ont dit : ‘Vous avez été expulsé d’Amérique ?... C'est vous qui parrainez les combattants d'Amba [des séparatistes armés]’ », a déclaré Paul. © 2021 Privé
Une patrouille de gendarmes camerounais déployée lors d'un rassemblement politique à Buea, capitale de la région du Sud-Ouest au Cameroun, le 3 octobre 2018. Les auteurs présumés d’abus à l’encontre de personnes expulsées des États-Unis comprenaient des membres de la police, de la gendarmerie et de l’armée, parmi d’autres responsables et agents de l’État. © 2018 Marco Longari/AFP/Getty Images
Une femme camerounaise, « Marie », dont la demande d’asile a été rejetée par les États-Unis et qui a été expulsée en octobre 2020, se rétablit dans un centre médical après avoir été agressée et détenue arbitrairement par des membres des forces de sécurité camerounaises dans la région du Nord-Ouest, au début de l’année 2021. « Ils ont dit : ‘Voilà l'Ambazonie... qui détruit le nom du pays’ », a déclaré Marie. « Ils ont utilisé un fouet... sur mon cou et mon dos... Je suis tombée par terre. Ils... m'ont donné des coups de pied... [et] ils ont appuyé leur botte sur mon visage et ma mâchoire... la douleur était trop forte. » © 2021 Privé
Un demandeur d’asile camerounais proteste contre sa détention prolongée par les services d’immigration aux États-Unis, au Pine Prairie ICE Processing Center en Louisiane, en août 2020. (Captures d’écran extraites d’un appel vidéo). Les pancartes indiquent : « Nous sommes des demandeurs d’asile, pas des criminels » et « 19 mois de détention pour aucun crime commis ». © 2020 Joe Penney
Daniel T., coordinateur du Cameroon Advocacy Network, une coalition de défense des droits des immigrants, brandit une pancarte appelant à l’arrêt des expulsions des États-Unis vers le Cameroun et à l’octroi du statut de protection temporaire (Temporary Protected Status, TPS) pour les Camerounais aux États-Unis, en raison des risques sécuritaires généralisés au Cameroun. © 2021 CASA
Région/Pays
Cameroun
États-Unis
Thème
Centres de détention
Demandeurs d'asile
Réfugiés et migrants
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