Demandeurs d'asile

Voix off

Après la prise de pouvoir par les talibans en Afghanistan, de nombreuses personnes, dont des interprètes, des militants des droits humains et des journalistes,  ont été évacuées. Beaucoup avaient subi des traumatismes dans le passé et ce qu’elles ont vécu à l’aéroport de Kaboul est terrifiant.

« Rafi », Voix d’acteur

Là-bas, c’était absolument horrible. On voyait les soldats, comment les soldats afghans [gouvernementaux] traitaient les gens, les coups de feu.

Voix off

J’ai vu beaucoup de choses profondément tristes. Les jeunes enfants, les bébés, les femmes, tous étaient écrasés par la foule, mais personne ne s’en souciait.

Le soulagement ressenti par les personnes évacuées une fois arrivées en France a été de courte durée, au fur et à mesure que les souvenirs traumatiques ont refait surface. Certaines ont reçu une aide psychosociale, mais d’autres ont continué à faire face seules.

« Roya », Voix d’actrice

J’ai le cœur transpercé quand je pense à mon peuple et à mon pays,mais je ne peux rien faire d’ici. Nous nous sentons en sécurité, mais nous nous inquiétons pour notre famille. J’ai pu parler de mes émotions lorsque nous avons fait de l’art-thérapie. On m’a montré des façons pour ne pas rester en état de choc.Je vais aller mieux.

Voix off

Sans santé mentale, il n’y a pas de santé. La France devrait renforcer l’offre de services psychosociaux aux personnes évacuées. Les personnes évacuées et celles qui les aident devraient être informées de l’accès aux services de santé mentale.