Des activistes muselés en Thaïlande

Presque quatre ans après le coup d’État par l’armée en mai 2014, un homme brandit une pancarte avec le message « No coup » lors d’une manifestation tenue le 10 février 2018 afin d’appeler les dirigeants militaires à organiser des élections.
Presque quatre ans après le coup d’État par l’armée en mai 2014, un homme brandit une pancarte avec le message « No coup » lors d’une manifestation tenue le 10 février 2018 afin d’appeler les dirigeants militaires à organiser des élections. © 2018 AP Photo
Le 14 novembre 2014, six mois après le coup d’État militaire en Thaïlande l’ayant porté au pouvoir en tant que nouveau Premier ministre, le général Prayut Chan-ocha prononce un discours dans la province de Khon Kaen, au nord-est de Bangkok. Trois étudiant
Le 14 novembre 2014, six mois après le coup d’État militaire en Thaïlande l’ayant porté au pouvoir en tant que nouveau Premier ministre, le général Prayut Chan-ocha prononce un discours dans la province de Khon Kaen, au nord-est de Bangkok. Trois étudiants pro-démocratie (dont deux font le signe des trois doigts popularisé par le film « Hunger Games ») sont interpellés par des membres des services de sécurité. © 2014 AP Photo/Bangkok Post
Sirikan Charoensiri, une avocate ayant cofondé l’association Thai Lawyers for Human Rights (TLHR), montre les taches d’encre sur ses doigts, après avoir dû fournir ses empreintes digitales à un commissariat de police de Bangkok le 27 septembre 2016. Elle
Sirikan Charoensiri, une avocate ayant cofondé l’association Thai Lawyers for Human Rights (TLHR), montre les taches d’encre sur ses doigts, après avoir dû fournir ses empreintes digitales à un commissariat de police de Bangkok le 27 septembre 2016. Elle a été inculpée de sédition, en partie en raison de l’assistance juridique apportée à des étudiants qui protestaient contre la junte militaire. © 2016 Thai Lawyers for Human Rights
Rome Rangsiman, un activiste thaïlandais pro-démocratie, brandit un drapeau national lors d’une manifestation tenue à Bangkok, le 22 mai 2018, afin d’exhorter le gouvernement militaire à organiser des élections générales.
Rome Rangsiman, un activiste thaïlandais pro-démocratie, brandit un drapeau national lors d’une manifestation tenue à Bangkok, le 22 mai 2018, afin d’exhorter le gouvernement militaire à organiser des  élections générales. © 2018 Reuters/Athit Perawongmetha
L’activiste thaïlandaise Nuttaa Mahattana porte un tee-shirt avec le message « Votez non » lors d’un rassemblement tenu à Bangkok, le 15 juin 2016, avant le référendum national du 7 août 2016 au sujet de la constitution soutenue par la junte militaire. Pl
L’activiste thaïlandaise Nuttaa Mahattana porte un tee-shirt avec le message « Votez non » lors d’un rassemblement tenu à Bangkok, le 15 juin 2016, avant le référendum national du 7 août 2016 au sujet de la constitution soutenue par la junte militaire. Plusieurs personnes participant à de tels rassemblements ont par la suite été accusées de sédition. © 2016 Chaiwat Subprasom/Reuters
Thanathorn Juangroongruangkit, dirigeant du Parti Nouvel Avenir (« Future Forward Party »), salue ses partisans alors qu'il quitte un poste de police à Bangkok, le 6 avril 2019, après avoir fait l’objet d’une plainte pour sédition déposée par l'armée.
Thanathorn Juangroongruangkit, dirigeant du Parti Nouvel Avenir (« Future Forward Party »), salue ses partisans alors qu'il quitte un poste de police à Bangkok, le 6 avril 2019, après avoir fait l’objet d’une plainte pour sédition déposée par l'armée. © 2019 Reuters/Athit Perawongmetha
Quatre citoyens thaïlandais quittent le tribunal militaire de Bangkok, des chaînes au pied, le 10 mai 2016. Ils ont été inculpés de sédition et d'infractions informatiques suite à des posts sur Facebook critiques à l’égard du Premier ministre, le général
Quatre citoyens thaïlandais quittent le tribunal militaire de Bangkok, des chaînes au pied, le 10 mai 2016. Ils ont été inculpés de sédition et d'infractions informatiques suite à des posts sur Facebook critiques à l’égard du Premier ministre, le général Prayut Chan-ocha. © 2016 Reuters/Chaiwat Subprasom
Trois activistes pro-démocratie thaïlandais – l'avocat Anon Numpa (à gauche), l'étudiant Pansak Srithep (à droite), et Sirawit Seritiwat (en arrière-plan à droite, portant des lunettes noires) – quittent un poste de police avant d’être emmenés au tribunal
Trois activistes pro-démocratie thaïlandais – l'avocat Anon Numpa (à gauche), l'étudiant Pansak Srithep (à droite), et Sirawit Seritiwat (en arrière-plan à droite, portant des lunettes noires) – quittent un poste de police avant d’être emmenés au tribunal militaire de Bangkok, le 16 mars 2015. Des personnes les soutenant leur ont remis des roses, en guise de solidarité. © 2015 Reuters/Chaiwat Subprasom
Le journaliste thaïlandais Pravit Rojanaphruk, visé par des accusations de sédition et de crime informatique après avoir publié sur Facebook des commentaires critiques à l’égard de la junte militaire.
Le journaliste thaïlandais Pravit Rojanaphruk, visé par des accusations de sédition et de crime informatique après avoir publié sur Facebook des commentaires critiques à l’égard de la junte militaire. © 2017 Pravit Rojanaphruk
L’activiste pro-démocratie thaïlandais Sombat Boongamanong lors de son arrivée au tribunal militaire de Bangkok, 12 juin 2014.
L’activiste pro-démocratie thaïlandais Sombat Boongamanong lors de son arrivée au tribunal militaire de Bangkok, 12 juin 2014. © 2014 AP Photo/Sakchai Lalit

PHOTOS d’activistes pro-démocratie thaïlandais, harcelés ou poursuivis en justice en raison de leur opposition pacifique à la junte militaire, et de leurs appels à des élections libre et équitables. Veuillez cliquer sur le lien pour voir les photos, ainsi que les légendes.

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