Pakistan : Obstacles à l'éducation des filles

Des lycéennes accomplissent les exercices matinaux au lycée public de filles de Behar Colony, situé dans le quartier de Lyari à Karachi (Pakistan).
Des lycéennes accomplissent les exercices matinaux au lycée public de filles de Behar Colony, situé dans le quartier de Lyari à Karachi (Pakistan). © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018
Des filles assistant aux cours d’une école de la banlieue d’Islamabad. L’équipement sommaire de nombreux établissements complique la scolarité des enfants, qui ne disposent pas de toilettes sûres et correctes, ce qui affecte tout particulièrement les fill
Des filles assistant aux cours d’une école de la banlieue d’Islamabad. L’équipement sommaire de nombreux établissements complique la scolarité des enfants, qui ne disposent pas de toilettes sûres et correctes, ce qui affecte tout particulièrement les filles qui ont commencé à avoir leurs règles. . © 2013 Zohra Bensemra/Reuters
Deux élèves se rendent au lycée de Behar Colony à Karachi. En raison du manque d’établissements publics, notamment pour les filles, de nombreuses élèves doivent parcourir de longues distances à pied pour aller en classe et sont souvent victimes de harcèle
Deux élèves se rendent au lycée de Behar Colony à Karachi. En raison du manque d’établissements publics, notamment pour les filles, de nombreuses élèves doivent parcourir de longues distances à pied pour aller en classe et sont souvent victimes de harcèlement sexuel sur le trajet. La pénurie d’établissements,  tout comme le harcèlement sexuel, peuvent empêcher les filles d’avoir accès à l’éducation ou leur faire interrompre leur scolarité.  © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018
Des élèves consultent le cahier d’appel au lycée public de filles de Behar Colony, situé dans le quartier de Lyari à Karachi (Pakistan).
Des élèves consultent le cahier d’appel au lycée public de filles de Behar Colony, situé dans le quartier de Lyari à Karachi (Pakistan). © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018.
Des élèves du lycée public de filles de Behar Colony, situé dans le quartier de Lyari à Karachi (Pakistan). En neuvième année (première année de lycée), seules 13 % des filles pakistanaises sont toujours scolarisées. La pénurie d’établissements de fille.
Des élèves du lycée public de filles de Behar Colony, situé dans le quartier de Lyari à Karachi (Pakistan). En neuvième année (première année de lycée), seules 13 % des filles pakistanaises sont toujours scolarisées. La pénurie d’établissements de filles est générale, mais elle s’aggrave encore pour celles qui poursuivent au-delà de l’école primaire. © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018.
Des élèves du lycée public de filles de Behar Colony, situé dans le quartier de Lyari à Karachi (Pakistan).
Des élèves du lycée public de filles de Behar Colony, situé dans le quartier de Lyari à Karachi (Pakistan). © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018.
Laiba, huit ans, avec Shazia, la fondatrice de l’école de Lyari. L’école de Lyari est une école gratuite offrant des cours à des enfants du quartier qui sans cela n’auraient accès à aucun enseignement. Des activistes et des groupes communautaires ont créé
Laiba, huit ans, avec Shazia, la fondatrice de l’école de Lyari. L’école de Lyari est une école gratuite offrant des cours à des enfants du quartier qui sans cela n’auraient accès à aucun enseignement. Des activistes et des groupes communautaires ont créé ce type d’écoles informelles dans plusieurs zones qui ne disposent pas d’écoles publiques, au Pakistan.   © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018.
Laiba, huit ans, élève à l’école de Lyari, une école gratuite non étatique pour enfants pauvres du quartier de Lyari à Karachi (Pakistan). La sœur aînée de Laiba ne peut pas aller à l’école car elle est responsable des travaux ménagers et doit s’occuper d
Laiba, huit ans, élève à l’école de Lyari, une école gratuite non étatique pour enfants pauvres du quartier de Lyari à Karachi (Pakistan). La sœur aînée de Laiba ne peut pas aller à l’école car elle est responsable des travaux ménagers et doit s’occuper des plus jeunes enfants de la famille. © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018.
Une élève de l’école de Lyari, une école gratuite non étatique de Karachi (Pakistan).
Une élève de l’école de Lyari, une école gratuite non étatique de Karachi (Pakistan). © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018
La pièce attenante à la salle de classe de l’école de Lyari, une école gratuite de Karachi (Pakistan) accueillant des enfants qui sans cela n’auraient accès à aucun enseignement.
La pièce attenante à la salle de classe de l’école de Lyari, une école gratuite de Karachi (Pakistan) accueillant des enfants qui sans cela n’auraient accès à aucun enseignement. © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018
Bushra (deuxième à partir de la droite), élève de dixième année au lycée public de filles de Behar Colony, photographiée chez elle avec sa famille. La mère de Bushra (à l’extrême gauche), n’est jamais allée à l’école ; elle s’est mariée à 14 ans. Comme de
Bushra (deuxième à partir de la droite), élève de dixième année au lycée public de filles de Behar Colony, photographiée chez elle avec sa famille. La mère de Bushra (à l’extrême gauche), n’est jamais allée à l’école ; elle s’est mariée à 14 ans. Comme de plus en plus de parents qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école, elle est consciente de la valeur de l’éducation, y compris pour les filles, et espère que ses filles auront une vie meilleure.   © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018
Bushra, lycéenne de dixième année, coud pour contribuer au paiement de ses frais scolaires. Sa mère est couturière. Les dépenses liées à l’éducation augmentent souvent au fur et à mesure que les enfants avancent dans leur scolarité. Même si de nombreuses
Bushra, lycéenne de dixième année, coud pour contribuer au paiement de ses frais scolaires. Sa mère est couturière. Les dépenses liées à l’éducation augmentent souvent au fur et à mesure que les enfants avancent dans leur scolarité. Même si de nombreuses familles pauvres se donnent beaucoup de mal pour que leurs enfants aient accès à l’éducation, trop d’entre elles n’y parviennent pas à cause du manque d’établissements et du coût.  © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018
Bushra, élève de dixième année au lycée public de filles de Behar Colony, photographiée dans sa chambre, au domicile familial. Si dans son lycée, Bushra a accès à un enseignement de bonne qualité, de nombreux parents et élèves évoquent de graves motifs d’
Bushra, élève de dixième année au lycée public de filles de Behar Colony, photographiée dans sa chambre, au domicile familial. Si dans son lycée, Bushra a accès à un enseignement de bonne qualité, de nombreux parents et élèves évoquent de graves motifs d’inquiétude à propos d’autres établissements publics : selon eux, les enseignants sont souvent absents, les classes souvent surchargées, la corruption est prédominante et les châtiments corporels posent problème. © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018
Bushra et son petit frère font leurs devoirs, assis sur le toit de la maison. Son frère fréquente un collège privé, avec des cours dispensés en anglais, tandis que Bushra va dans un lycée public, où l’enseignement est en ourdou. La mère de Bushra a déclar
Bushra et son petit frère font leurs devoirs, assis sur le toit de la maison. Son frère fréquente un collège privé, avec des cours dispensés en anglais, tandis que Bushra va dans un lycée public, où l’enseignement est en ourdou. La mère de Bushra a déclaré qu’elle voudrait bien pouvoir inscrire tous ses enfants dans un établissement privé, mais qu’elle n’en avait pas les moyens. © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018
Saba fait partie des 22,5 millions d’enfants pakistanais qui ne sont pas scolarisés – des filles pour la plupart. Elle vend des pommes de terre dans la rue, devant une école privée, alors qu’elle rêve d’étudier elle-même. Les familles pauvres mettent souv
Saba fait partie des 22,5 millions d’enfants pakistanais qui ne sont pas scolarisés – des filles pour la plupart. Elle vend des pommes de terre dans la rue, devant une école privée, alors qu’elle rêve d’étudier elle-même. Les familles pauvres mettent souvent la priorité sur l’éducation des garçons, étant donné que les fils adultes sont censés aider leurs parents plus tard, tandis que les filles se marient et partent vivre dans leur belle-famille. © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018
Saba, 11 ans, qui ne va pas à l’école, en compagnie de sa mère. La mère de Saba cuit des pommes de terre que Saba vend dans la rue. Presque 13 % des enfants pakistanais âgés de 10 à 14 ans ont un emploi rémunéré, un chiffre qui grimpe à 33 % pour les enfa
Saba, 11 ans, qui ne va pas à l’école, en compagnie de sa mère. La mère de Saba cuit des pommes de terre que Saba vend dans la rue. Presque 13 % des enfants pakistanais âgés de 10 à 14 ans ont un emploi rémunéré, un chiffre qui grimpe à 33 % pour les enfants de 15 à 17 ans – et le travail, y compris les tâches ménagères ou la garde d’enfants, empêche souvent les filles d’aller à l’école.  © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018
Une mère emmène sa fille à l’école à Islamabad. Les établissements publics sont généralement gratuits, mais les élèves et leurs familles doivent tout de même payer pour leurs uniformes, fournitures et frais d’examen. Ces coûts font que l’éducation est hor
Une mère emmène sa fille à l’école à Islamabad. Les établissements publics sont généralement gratuits, mais les élèves et leurs familles doivent tout de même payer pour leurs uniformes, fournitures et frais d’examen. Ces coûts font que l’éducation est hors de la portée de beaucoup de familles pauvres. © REUTERS/Sara Farid, février 2014
Deux élèves de l’école gratuite non étatique pour enfants pauvres du quartier de Lyari à Karachi (Pakistan). Cette école dispense quelques heures de cours par jour à des enfants qui sinon n’auraient pas accès à l’éducation. ©Insiya Syed pour Human Rights
Deux élèves de l’école gratuite non étatique pour enfants pauvres du quartier de Lyari à Karachi (Pakistan). Cette école dispense quelques heures de cours par jour à des enfants qui sinon n’auraient pas accès à l’éducation. ©Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018. © Insiya Syed pour Human Rights Watch, septembre 2018

(PHOTOS) – Cette fillette pakistanaise qui vit dans un quartier défavorisé de Karachi a la chance de pouvoir aller à l'école. Mais de nombreuses autres filles sont privées d'accès à l'éducation, comme le documente un nouveau rapport de Human Rights Watch. © 2018 Insiya Syed pour Human Rights Watch. Veuillez cliquer sur le bouton ci-dessus pour visionner d'autres photos.

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