Des femmes tanzaniennes exploitées dans le Golfe

« Adila K. », une femme tanzanienne âgée de 35 ans et photographiée dans le village de Kiwangwa en Tanzanie, a déclaré être rentrée d’Oman en janvier 2017 après avoir passé une année à travailler pour une famille qui lui a confisqué son passeport, l’a rém
« Adila K. », une femme tanzanienne âgée de 35 ans et photographiée dans le village de Kiwangwa en Tanzanie, a déclaré être rentrée d’Oman en janvier 2017 après avoir passé une année à travailler pour une famille qui lui a confisqué son passeport, l’a rémunérée moins que prévu et contrainte à travailler sans repos. © 2017 Rothna Begum/Human Rights Watch
Des travailleuses domestiques tanzaniennes participent à un atelier en octobre 2016 à Zanzibar (Tanzanie) pour discuter des moyens de syndiquer cette profession et de protéger leurs droits dans les États du Golfe. Zanzibar, Tanzanie.
Des travailleuses domestiques tanzaniennes participent à un atelier en octobre 2016 à Zanzibar (Tanzanie) pour discuter des moyens de syndiquer cette profession et de protéger leurs droits dans les États du Golfe. Zanzibar, Tanzanie. © 2017 Rothna Begum/Human Rights Watch
Une maison en cours de construction dans le quartier de Majohe, à Dar es Salaam en Tanzanie. De nombreuses femmes tanzaniennes cherchent du travail à l’étranger afin de pouvoir gagner suffisamment d’argent pour revenir et financer la construction d’une ma
Une maison en cours de construction dans le quartier de Majohe, à Dar es Salaam en Tanzanie. De nombreuses femmes tanzaniennes cherchent du travail à l’étranger afin de pouvoir gagner suffisamment d’argent pour revenir et financer la construction d’une maison pour leur famille.   © 2017 Rothna Begum/Human Rights Watch
Une cicatrice sur le crâne de « Basma N. », une femme tanzanienne ayant travaillé en tant qu’employée domestique à Oman, et photographiée à Dar es Salaam, en Tanzanie. Basma a expliqué que le fils de son employeur avait allumé un ventilateur de plafond au
Une cicatrice sur le crâne de « Basma N. », une femme tanzanienne ayant travaillé en tant qu’employée domestique à Oman, et photographiée à Dar es Salaam, en Tanzanie. Basma a expliqué que le fils de son employeur avait allumé un ventilateur de plafond au moment où elle nettoyait le dessus d’un placard. Touchée à la tête par l’une des pales, elle est tombée au sol. Saignant abondamment, elle s’est enfuie à l’ambassade tanzanienne. © 2017 Rothna Begum/Human Rights Watch
Dotto B., âgée de 31 ans et photographiée à Mwanza en Tanzanie, a déclaré avoir subi à Oman une agression physique de son employeur, qui l’a contrainte à travailler 20 heures par jour sans pause ni jour de repos et l’a rémunérée 50 rials omanais (130 doll
Dotto B., âgée de 31 ans et photographiée à Mwanza en Tanzanie, a déclaré avoir subi à Oman une agression physique de son employeur, qui l’a contrainte à travailler 20 heures par jour sans pause ni jour de repos et l’a rémunérée 50 rials omanais (130 dollars) au lieu des 80 rials par mois prévus par son contrat.   © 2017 Rothna Begum/Human Rights Watch
Rehema M., une femme tanzanienne âgée de 30 ans et photographiée à Dar es Salaam, montre sa main, brûlée lors de l’explosion d’un thermos qu’elle était en train de nettoyer alors qu’elle travaillait en tant qu’employée domestique à Oman.
Rehema M., une femme tanzanienne âgée de 30 ans et photographiée à Dar es Salaam, montre sa main, brûlée lors de l’explosion d’un thermos qu’elle était en train de nettoyer alors qu’elle travaillait en tant qu’employée domestique à Oman. © 2017 Rothna Begum/Human Rights Watch
Une femme tanzanienne ayant travaillé en tant qu’employée domestique à Oman, et photographiée à Dar es Salaam, montre son passeport où figure le visa de travail délivré par Oman.
Une femme tanzanienne ayant travaillé en tant qu’employée domestique à Oman, et photographiée à Dar es Salaam, montre son passeport où figure le visa de travail délivré par Oman. © 2017 Rothna Begum/Human Rights Watch
Cecilia, une jeune femme tanzanienne âgée de 22 ans et photographiée à Dar es Salaam, a confié qu’à Oman, elle travaillait 16 heures par jour sans pause ni jour de repos, et qu’elle avait reçu 60 rials omanais au lieu des 100 rials promis par son agent. S
Cecilia, une jeune femme tanzanienne âgée de 22 ans et photographiée à Dar es Salaam, a confié qu’à Oman, elle travaillait 16 heures par jour sans pause ni jour de repos, et qu’elle avait reçu 60 rials omanais au lieu des 100 rials promis par son agent. Son employeur lui aurait également fait des avances sexuelles et l’a frappée devant son refus. © 2017 Sophie Stolle
Lulu Omar, coordinatrice des travailleuses domestiques de Zanzibar auprès du syndicat Conservation, Hotels, Domestic and Allied Workers Union (CHODAWU-Z), photographiée dans son bureau à Stone Town, Zanzibar (Tanzanie).
Lulu Omar, coordinatrice des travailleuses domestiques de Zanzibar auprès du syndicat Conservation, Hotels, Domestic and Allied Workers Union (CHODAWU-Z), photographiée dans son bureau à Stone Town, Zanzibar (Tanzanie). © 2017 Rothna Begum/Human Rights Watch
Mwajuma H., âgée de 27 ans et photographiée à Dar es Salaam (Tanzanie), a cherché à se réfugier à l’ambassade tanzanienne à Oman en 2015, après avoir été maltraitée physiquement par son employeur qui ne lui a pas versé de salaire, selon ses déclarations.
Mwajuma H., âgée de 27 ans et photographiée à Dar es Salaam (Tanzanie), a cherché à se réfugier à l’ambassade tanzanienne à Oman en 2015, après avoir été maltraitée physiquement par son employeur qui ne lui a pas versé de salaire, selon ses déclarations. L’ambassade a toutefois permis à l’agent l’ayant recrutée de venir la chercher, malgré les protestations de Mwajuma, qui a assuré que cet agent battait les femmes. Celui-ci l’a forcée à travailler pour de nouveaux employeurs, à nouveau sans être payée, a-t-elle expliqué. © 2017 Rothna Begum/Human Rights Watch
Une affiche énumérant les droits des travailleuses domestiques, exhibée dans le bureau du syndicat Conservation, Hotels, Domestic and Allied Workers Union (CHODAWU-Z) situé à Stone Town, Zanzibar (Tanzanie).
Une affiche énumérant les droits des travailleuses domestiques, exhibée dans le bureau du syndicat Conservation, Hotels, Domestic and Allied Workers Union (CHODAWU-Z) situé à Stone Town, Zanzibar (Tanzanie). © 2017 Rothna Begum/Human Rights Watch
« Je me sentais mentalement instable », a déclaré Asma, une jeune femme tanzanienne âgée de 24 ans photographiée à Dar es Salaam, évoquant des mois d’isolement et d’abus alors qu’elle travaillait comme employée de maison à Oman. Il lui a fallu trois mois
« Je me sentais mentalement instable », a déclaré Asma, une jeune femme tanzanienne âgée de 24 ans et photographiée à Dar es Salaam, évoquant des mois d’isolement et d’abus alors qu’elle travaillait comme employée de maison à Oman. Il lui a fallu trois mois avant de ressentir un rétablissement psychologique, suite à son retour en Tanzanie. © 2017 Rothna Begum/Human Rights Watch
Deograsia Vuluwa, représentante du syndicat tanzanien Conservation, Hotels, Domestic and Allied Workers Union (CHODAWU-Z), à Dar es Salaam, plaide pour que la Tanzanie prévoit de meilleures protections pour les travailleuses domestiques ayant migré au Moy
Deograsia Vuluwa, représentante du syndicat tanzanien Conservation, Hotels, Domestic and Allied Workers Union (CHODAWU-Z), à Dar es Salaam, plaide pour que la Tanzanie prévoit de meilleures protections pour les travailleuses domestiques ayant migré au Moyen-Orient, y compris en ratifiant la Convention sur les travailleuses et travailleurs domestiques de l’Organisation internationale du travail (OIT). © 2017 Rothna Begum/Human Rights Watch

(PHOTOS) - Portraits de femmes tanzaniennes ayant travaillé comme employées domestiques à Oman et aux Émirats arabes unis, et dont les rêves ont été brisés peu après leur arrivée par des employeurs qui les forçaient à travailler « comme des robots », les battaient ou refusaient de les payer. Veuillez cliquer sur le lien ci-dessus pour visionner les photos et les légendes.

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