Des écolières allongées par terre dans leur salle de classe pendant un exercice de simulation d’attaque tenu à Dori, dans la région du Sahel au Burkina Faso, le 3 février 2020.
(c) 2020 Olympia De Maismont/Getty Images
Un enfant regarde les dégâts causés à l’école primaire du village de Sillaléba, situé dans la commune de Nasséré, dans la région du Centre-Nord au Burkina Faso, après une attaque en avril 2019. Les assaillants avaient mis le feu à trois salles de classe, endommagé cinq motos et volé trois motos et un ordinateur.
© 2019 Harouna Sawadogo
Des images extraites d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux début 2019 montrent l’incendie d’une école perpétré par des islamistes armés au Burkina Faso. Des combattants dans la vidéo « se sont identifiés comme ‘soldats de l’État islamique au Burkina Faso et au Mali’ », selon MENASTREAM, une organisation de recherche sur les questions de sécurité.
Des documents pédagogiques calcinés sur le bureau d’un instituteur à l’école primaire du village de Minima, dans la région du Centre-Nord au Burkina Faso, après une attaque lancée par des islamistes armés le 2 mai 2019. « Ils ont cassé [la porte du] bureau [de l’école] et mis le feu aux cahiers, aux devoirs des élèves, aux dossiers, aux documents—à tout », a déploré le directeur, Noufou Yampa. « Il n’y a plus d’archives pour l’école de Minima. » 13 juin 2019.
© 2019 Noufou Yampa
Les ruines du bâtiment administratif d’une école primaire publique de Djibo, dans la région du Sahel au Burkina Faso, suite à une attaque à l’explosif lancée par des islamistes armés présumés le 31 janvier 2019. « J’y suis allé et j’ai vu que tout le toit était clairement parti, les tôles étaient posées par terre. La maison était clairement déchirée », a déclaré un résident local. Depuis, l’école reste fermée.
© 2019 Minute.BF
Un gendarme tient un fragment d’engin explosif improvisé (EEI), détoné lors d’une attaque lancée le 15 avril 2019 contre le Lycée Privé de Nebkieta à Pissila, dans la région du Centre-Nord au Burkina Faso. L’explosion a endommagé des ordinateurs, brisé des fenêtres et fait s’effondrer le plafond de la salle informatique.
© 2019 Joseph Ouedraogo
Lors d’une attaque lancée en novembre 2018 contre un collège d’enseignement général (CEG) du village de Toulfé, dans la région du Nord au Burkina Faso, des hommes armés sont arrivés alors que les élèves se trouvaient en cours, ont passé à tabac cinq employés du collège et incendié un bureau. Les hommes armés ont remis aux victimes une note à « transmettre aux autorités burkinabè », a précisé un survivant. On peut y lire, en français : « Ansaroul Islam interdit [l’]école dans la province du Soum et dans la province de Loroum. Après cette avertissement, si on trouve un enseignant [en train d’]enseigner on va le tué. Démocratie barré. »
© 2018 Privé
Une élève lève la main pour répondre à une question de son institutrice dans une salle de classe bondée d’une école primaire publique à Kaya, une ville de la région burkinabè du Centre-Nord qui accueille des dizaines de milliers de personnes déplacées. En janvier 2020, l’établissement comptait 748 élèves, dont 113 déplacés. « Chaque jour, des élèves déplacés viennent... Nous ne refusons pas d’inscriptions, mais s’il n’y a pas de places, ils ne peuvent pas commencer », a déploré le directeur de l’école.
© 2020 Lauren Seibert/Human Rights Watch
Des élèves se serrent à cinq par table-banc, conçue pour deux enfants, dans l’une des salles de classe bondées pouvant compter jusqu’à 125 élèves, dans une école primaire de Kaya, une ville de la région burkinabè du Centre-Nord qui accueille des dizaines de milliers de personnes déplacées. 29 janvier 2020.
© 2020 Lauren Seibert/Human Rights Watch