République centrafricaine : Groupe armé « 3R » a tué et violé des civils

Un barrage routier mis en place par des combattants anti-balaka à Makonzi Wali, à 20 kilomètres au sud de Bocaranga et à 20 kilomètres à l'est de De Gaulle, République centrafricaine, le 26 novembre 2016.
Un barrage routier mis en place par des combattants anti-balaka à Makonzi Wali, à 20 kilomètres au sud de Bocaranga et à 20 kilomètres à l'est de De Gaulle, dans la sous-préfecture de Koui dans la province d’Ouham Pendé, République centrafricaine, le 26 novembre 2016. © 2016 Edouard Dropsy pour Human Rights Watch
Le général autoproclamé Abba Rafal, chef des anti-balaka à Bocaranga, en République centrafricaine. Rafal a déclaré à Human Rights Watch qu'il ne tuait pas les civils, mais qu'il avait tué des Peuls qui, selon lui, travaillaient comme « espions ».
Le général autoproclamé Abba Rafal, chef des anti-balaka à Bocaranga, en République centrafricaine. Rafal a déclaré à Human Rights Watch qu'il ne tuait pas les civils, mais qu'il avait tué des Peuls qui, selon lui, travaillaient comme « espions ». © 2016 Edouard Dropsy pour Human Rights Watch
Des combattants du groupe rebelle « Retour, Réclamation et Réhabilitation » (3R) à De Gaulle, dans la sous-préfecture de Koui dans la province d’Ouham Pendé, République centrafricaine, le 25 novembre 2016.
Des combattants du groupe rebelle « Retour, Réclamation et Réhabilitation » (3R) à De Gaulle, dans la sous-préfecture de Koui dans la province d’Ouham Pendé, République centrafricaine, le 25 novembre 2016.  © 2016 Edouard Dropsy pour Human Rights Watch
Des combattants du groupe rebelle « Retour, Réclamation et Réhabilitation » (3R) à De Gaulle, dans la sous-préfecture de Koui dans la province d’Ouham Pendé, République centrafricaine, le 25 novembre 2016.
Des combattants du groupe rebelle « Retour, Réclamation et Réhabilitation » (3R) à De Gaulle, dans la sous-préfecture de Koui dans la province d’Ouham Pendé, République centrafricaine, le 25 novembre 2016. © 2016 Edouard Dropsy pour Human Rights Watch
« Claude », 21 ans, a déclaré que des combattants du groupe rebelle 3R l'ont torturé à De Gaulle, en République centrafricaine, après que le groupe s'est emparé de la ville fin septembre.
« Claude », 21 ans, a déclaré que des combattants du groupe rebelle 3R l'ont torturé à De Gaulle, dans la sous-préfecture de Koui dans la province d’Ouham Pendé, République centrafricaine, après que le groupe s'est emparé de la ville fin septembre.   © 2016 Edouard Dropsy pour Human Rights Watch
Une jeune fille déplacée de Boumari prépare un repas devant la cabane de fortune où vit sa famille près du village de Bodé, le 23 novembre 2016. Les attaques du groupe rebelle 3R ont forcé au moins 17 000 personnes à quitter leurs foyers en République cen
Une jeune fille déplacée de Boumari prépare un repas devant la cabane de fortune où vit sa famille près du village de Bodé, le 23 novembre 2016. Les attaques du groupe rebelle 3R ont forcé au moins 17 000 personnes à quitter leurs foyers en République centrafricaine. © 2016 Edouard Dropsy pour Human Rights Watch

Dans le nord-ouest de la République centrafricaine, un groupe armé récemment formé appelé « Retour, Réclamation et Réhabilitation » ou 3R, a tué et violé des civils, et provoqué des déplacements de population à grande échelle au cours de l’année écoulée. La plupart de ces photos étaient pris à De Gaulle, dans la sous-préfecture Koui dans la province d’Ouham Pendé.