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Meurtre de deux activistes aux Philippines

L’administration Duterte avait rajouté leurs noms à une « liste rouge »

Zara Alvarez. © Christina Palabay/Facebook

Le 17 août, dans l'île de Negros aux Philippines, des hommes armés non identifiés ont abattu  Zara Alvarez, une assistante juridique au sein de l’organisation de défense des droits humains Karapatan. Zora Alvarez avait 39 ans. Cet assassinat était le treizième meurtre d’une personne travaillant dans le domaine des droits humains aux Philippines au cours des quatre dernières années. Une semaine plus tôt, des assaillants non identifiés ont tué Randall Echanis, un défenseur des droits des paysans âgé de 72 ans, à Quezon City, dans la région métropolitaine de Manille.

Les deux victimes avaient en commun le fait d’avoir travaillé pour des organisations de gauche, accusées par les autorités de soutenir l'insurrection communiste. Ces deux meurtres mettent une nouvelle fois en évidence l'impunité généralisée pour les meurtres d’activistes de gauche aux Philippines.

Les meurtres de Zara Alvarez et de Randall Echanis montrent également comment la nouvelle loi antiterroriste du gouvernement peut être utilisée à mauvais escient. Le Conseil antiterroriste, chargé de faire appliquer cette loi, est habilité à désigner divers individus comme « terroristes ».

Le gouvernement a toutefois l'obligation juridique de garantir que tous les activistes aux Philippines bénéficient de la pleine protection de la loi, au lieu d’être harcelés, attaqués et parfois tués.

Texte complet en anglais : en ligne ici.

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Correction

The headline of this dispatch has been updated to reflect that one of the murdered activists was stabbed, not shot.

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