Cameroun : Meurtres et disparitions imputables à l’armée dans la région du Nord-Ouest
Enquêter sur les abus des forces de sécurité et poursuivre leurs auteurs en justice
La violence est répandue depuis fin 2016 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où des séparatistes armés luttent pour l’indépendance de ces régions habitées par la minorité anglophone du pays. Les séparatistes ont ciblé des civils, y compris des travailleurs humanitaires, des élèves, et des enseignants, tout en essayant d’imposer un boycott de l’éducation des enfants. Les forces de sécurité ont aussi commis divers abus, y compris le meurtre de civils, des incendies criminels, des violences sexuelles et la torture de personnes suspectées de collaborer avec les groupes séparatistes armés. Les attaques de Boko Haram représentent une menace persistante dans la région de l'Extrême-Nord. Le gouvernement camerounais a également pris des mesures pour limiter la liberté d’expression et d’association, notamment par le biais des arrestations de centaines de partisans et membres de partis de l’opposition en septembre 2020 à la suite de manifestations pacifiques.
Enquêter sur les abus des forces de sécurité et poursuivre leurs auteurs en justice
Il faut poursuivre et sanctionner les combattants pour les crimes commis contre des civils
Ces personnes manquent de protection contre les attaques de bandes et les autorités arrêtent souvent les victimes
Des demandeurs d'asile maltraités aux États-Unis et expulsés vers des situations d’abus au Cameroun
L'exclusion de Maurice Kamto compromet la crédibilité du scrutin
Eric Tataw est accusé d'avoir proféré des menaces de violence à l'encontre de civils
Le procès bloqué pour l’affaire concernant le village de Ngarbuh est un cas d'école en matière d'impunité
Les autorités devraient mener une enquête efficace et obliger les responsables à rendre des comptes
Les autorités devraient immédiatement localiser Yérima Djoubaïrou Tchéboa
Cette mesure est en contradiction avec l’objectif du gouvernement de mettre fin aux violences à l’égard des femmes
Une décision arbitraire qui viole le droit d'association
Le gouvernement devrait garantir qu’une enquête impartiale soit menée et obliger les responsables à rendre des comptes
Lucas Cho Ayaba est en garde à vue en Norvège
Junior Ngombe devrait être libéré ; les accusations portées contre lui devraient être abandonnées ; les droits à la liberté d’expression et d’opinion devraient être respectés