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Libye : Des groupes armés ont posé des mines terrestres

Ils auraient aussi posé des engins explosifs qui mettent en danger des vies humaines

Un homme marche devant une mosquée endommagée lors de récents combats entre des forces rivales, au sud de Tripoli, la capitale de la Libye, le 2 juin 2020. © 2020 Anadolu Agency/Getty Images

(Washington, le 3 juin 2020) - Un groupe armé et ses alliés se battant pour le contrôle de la capitale de la Libye, Tripoli, semblent y avoir posé des mines antipersonnel et des engins explosifs à la fin du mois de mai 2020, a déclaré aujourd'hui Human Rights Watch.

« Toute utilisation de mines terrestres, qui sont interdites par un traité international, est inadmissible », a déclaré Steve Goose, directeur de la division Armes à Human Rights Watch et président de la Campagne internationale pour l'interdiction des mines terrestres (ICBL), organisation co-lauréate du prix Nobel de la paix de 1997. « Tous les belligérants à Tripoli devraient cesser de recourir à ces mines, et procéder à des opérations de déminage pour éviter de tuer ou blesser des civils. »

Les combattants libyens et étrangers alliés aux Forces armées arabes libyennes (FAAL) commandées par Khalifa Haftar, semblent avoir posé des mines antipersonnel en se retirant des quartiers au sud de Tripoli. Cela fait plusieurs mois que les forces FAAL et ses alliés luttent contre les forces du Gouvernement d'accord national (GNA), basé à Tripoli et reconnu internationalement.

En outre, le 25 mai, la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) s’est déclarée préoccupée par les informations selon lesquelles des habitants de deux quartiers de Tripoli, Ain Zara et Salahuddin, auraient été tués ou blessés par des engins explosifs improvisés (IED)  placés dans ou près de leurs maisons.

Communiqué complet en anglais : en ligne ici.

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OLJ/AFP     TV5Monde   FranceTVInfo

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