Oser tuer une personne aussi connue à Rio de Janeiro que la conseillère municipale Marielle Franco a requis un sentiment de confiance que cet acte pourrait être commis en toute impunité.
Marielle Franco, âgée de 38 ans, était une activiste bisexuelle née dans un quartier défavorisé de Rio, qui défendait sans relâche les droits des minorités et des femmes, et qui dénonçait les violences policières. Elle était perçue comme une jeune personnalité en pleine ascension, dans un milieu politique dominé jusqu’alors par la vieille garde et miné par la corruption et l'incompétence. Elle était porteuse d’un grand espoir, jusqu'à ce que quatre balles la touchent à la tête alors qu'elle se trouvait dans une voiture à Rio le 14 mars.
Le double assassinat de Marielle Franco et de son chauffeur, Anderson Gomes, reflète le climat de quasi-impunité qui prévaut à Rio et à travers le Brésil - et l'échec du système de sécurité publique.
Tribune intégrale en anglais :
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— HRW en français (@hrw_fr) 20 mars 2018
Les Brésiliens réclament justice pour Marielle Franco, militante des droits civils assassinée pic.twitter.com/zBSO0nbl0u
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