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(New York, le 5 avril 2011) - Le président syrien Bachar al-Assad devrait immédiatement ordonner aux forces de sécurité de cesser d'utiliser la force létale injustifiée contre des manifestants anti-gouvernementaux, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Le gouvernement devrait enquêter sur chaque incident de ce type et exiger des comptes à toute personne responsable de l'utilisation illicite de la force, a ajouté Human Rights Watch.

Au moins huit manifestants, voire peut-être quinze, ont été tués vendredi 1er avril à Douma, une banlieue au nord de Damas, quand des hommes en tenue civile ont ouvert le feu sur des personnes qui manifestaient pour l'essentiel de manière pacifique contre le gouvernement. Deux manifestants ont indiqué à Human Rights Watch que selon eux, il s'agissait de membres des services de sécurité parce qu'ils avaient pris position avec leurs armes derrière la police anti-émeute. Les deux témoins ont ajouté que certains manifestants avaient jeté des pierres sur la police, mais qu'aucun ne portait d'armes à feu.

« Depuis trois semaines, les forces de sécurité syriennes tirent sur des manifestants majoritairement pacifiques dans diverses régions de la Syrie », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Au lieu d'enquêter sur les auteurs de ces coups de feu, les autorités syriennes cherchent à décliner toute responsabilité en accusant des ‘groupes armés' inconnus. »

Les décès survenus à Douma portent le nombre total de manifestants et passants tués depuis le début des manifestations en Syrie le 16 mars à au moins 100 victimes, selon les listes fournies par diverses organisations syriennes des droits humains.

Pour lire l'intégralité de ce communiqué en anglais, veuillez cliquer ici.

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