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Delegates sit at the opening of the 41th session of the Human Rights Council, at the European headquarters of the United Nations in Geneva, Switzerland, June 24, 2019. © 2019 Magali Girardin/Keystone via AP

Je voudrais commencer par une bonne nouvelle aujourd'hui, car je pense que nous en avons tous besoin en ce moment.

Le gouvernement russe a échoué dans ses efforts pour rejoindre le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.

Oui, je sais, je sais... Il n'est peut-être pas très réconfortant de constater que le mieux que je puisse trouver soit le respect du strict minimum. Mais soyez indulgents avec moi. Je sais que ce n'est pas grand-chose, mais c'est tout de même une bonne nouvelle.

Hier, lors de l'Assemblée générale des Nations Unies, qui compte 193 pays, la Russie a demandé à réintégrer le Conseil des droits de l'homme, après que l'Assemblée générale eut voté la suspension de son adhésion l'année dernière à la suite de son invasion massive et atroce de l'Ukraine.

Les gouvernements du monde ont dit non.

Non aux atrocités systématiques du Kremlin contre les civils ukrainiens. Non aux crimes de guerre et aux crimes contre l'humanité sans fin de la Russie. Non à la torture. Non aux exécutions sommaires et aux disparitions forcées de civils. Et non aux enlèvements massifs d'enfants ukrainiens par la Russie.

La communauté internationale a envoyé un signal clair, par un vote écrasant, qu'on ne peut pas envahir un pays, massacrer son peuple et prétendre que tout est normal.

Oui, c'est une bonne nouvelle.

Le fait que ce soit exceptionnel – d'autant plus que la Chine, responsable de nombreux crimes contre l'humanité, a quant à elle été élue au Conseil des droits de l'homme – n'éteint pas cette lueur d’espoir.

Le Kremlin n'a pas convaincu le monde de soutenir les meurtres de masse comme outil géopolitique.

C'est un signal important. Chérissons-le.

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