Le journaliste américain Austin Tice a été porté disparu à Damas, en Syrie, il y a 10 ans cette semaine.
La semaine dernière, le président américain Joe Biden a affirmé que les États-Unis ont la « certitude » que Tice est détenu par le gouvernement syrien. « J'appelle la Syrie à mettre fin à [sa détention] et à nous aider à le ramener chez lui », a déclaré Biden dans un communiqué. Tice, qui couvrait alors le conflit en Syrie, a été vu pour la dernière fois à un poste de contrôle dans une zone contestée à l'ouest de Damas le 14 août 2012, quelques jours seulement après son 31ème anniversaire
Le gouvernement syrien n'a jamais reconnu détenir Tice, et de hauts responsables ont nié avoir des informations sur son sort. S'il est toutefois détenu par les forces gouvernementales syriennes, leurs alliés ou d'autres parties au conflit, cela équivaudrait selon toute probabilité à une « disparition forcée », un crime au regard du droit international. Selon la famille d’Austin Tice, la seule information diffusée par ses ravisseurs fut une courte vidéo de 43 secondes, fin septembre 2012, le montrant détenu par des hommes armés non identifiés.
La famille de Tice mérite des réponses, tout comme les familles de dizaines de milliers d'autres personnes qui ont été kidnappées, détenues arbitrairement et soumises à des disparitions forcées par le gouvernement syrien, des groupes armés antigouvernementaux et des groupes armés extrémistes comme l'État islamique (ISIS). Le recours systématique aux disparitions forcées par les autorités syriennes est souvent accompagné d’actes de torture, voire de meurtres.
Tribune complète en anglais : en ligne ici.
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