Myka, une fillette de 3 ans, est l’une des dernières victimes de la soi-disant guerre antidrogue du président Rodrigo Duterte aux Philippines. Dimanche dernier, alors que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU continuait d’examiner un projet de résolution au sujet des Philippines, Mika est décédée après avoir été touchée par une balle lors d'un raid policier qui visait son père, près de Manille. Myka vivait dans un quartier urbain défavorisé, comme la plupart des victimes de la campagne antidrogue de Duterte.
Les autorités admettent que 6 600 personnes ont été tuées au cours des trois dernières années, mais selon d’autres estimations, le chiffre réel pourrait avoisiner 27 000 victimes.
Un État qui tue des milliers de personnes et réprime toute tentative de défendre les droits des victimes ne devrait plus pouvoir échapper à la surveillance de la communauté internationale.
Le CDH ne peut plus garder le silence, face au meurtre de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants et à la dévastation de leurs familles. Pour les enfants comme Myka et toutes les autres victimes, le Conseil devrait de toute urgence mener une enquête sur la situation des droits humains aux Philippines.
-----------------
Tweets
#Philippines #ONU : Le Conseil des droits de l'homme ne peut plus garder le silence sur les exécutions extrajudiciaires dans ce pays, selon HRW. https://t.co/ca1l5mGvLG
— HRW en français (@hrw_fr) 3 juillet 2019
#Philippines : Courte vidéo résumant pourquoi le Conseil des droits de l'homme de l’#ONU ne peut plus ignorer les exécutions extrajudiciaires dans ce pays >> https://t.co/ca1l5mGvLG - YT https://t.co/G6HTut0uer (s/titres FR via cc) pic.twitter.com/hua9g1z95m
— HRW en français (@hrw_fr) 3 juillet 2019