(Istanbul) – Onze défenseurs turcs des droits humains, dont le procès à Istanbul, en Turquie, a débuté le 25 octobre 2017, sont accusés de terrorisme en dépit de l'absence de toute preuve crédible d'actes criminels, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Les accusés devraient être acquittés de toutes les charges, y compris l'appartenance à des organisations terroristes et les neuf personnes qui se trouvent en détention préventive devraient être libérées.
« Les allégations d’appartenance à une organisation terroristes visant ces onze défenseurs des droits humains sont infondées, contradictoires et politiquement motivées », a déclaré Hugh Williamson, directeur de la division Europe et de Asie centrale à Human Rights Watch,
Dix accusés ont été arrêtés le 5 juillet. Il s’agit de Özlem Dalkıran (de l’ONG Assemblée des citoyens), Nalan Erkem (avocate et membre de l'Assemblée des citoyens), İlknur Üstün (Coalition des femmes), İdil Eser (directrice d'Amnesty International Turquie), Veli Acu (Human Rights Agenda Association), Günal Kurşun (avocat à Human Rights Agenda Association), Şeymus Özbekli (Rights Initiative); Nejat Taştan, (Equal Rights Watch Association), Ali Gharavi (un consultant suédois), et Peter Steudtner (un citoyen allemand). Le onzième accusé est Taner Kılıç, président d'Amnesty International Turquie.
Communique intégral en anglais :
www.hrw.org/news/2017/10/24/turkey-rights-defenders-trial-doing-their-work
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