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Israël / Gaza: Les deux camps doivent tout faire pour éviter les pertes civiles

Rien de ne peut justifier ces attaques illégales

Mise à jour 15.03.13
En ce qui concerne les civils tués à Gaza le 14 novembre 2012, un rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme en date du 6 mars 2013 indique que : « Le 14 novembre [2012], une femme, son bébé de 11 mois et 18 ans et un adulte ont été tués à Al-Zaitoun par ce qui semble être une roquette palestinienne qui n’a pas atteint Israël. » Human Rights Watch a confirmé la mort de Heba Masharawi, 20 ans, de son neveu Omar Masharawi, 11 mois, et d’Ahmed Masharawi , 18 ans, mais n'a pas été en mesure de confirmer les informations du HCDH concernant l’origine du tir.

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(New York, le 15 novembre 2012) - Les forces israéliennes et les groupes armés palestiniens dans la bande de Gaza doivent prendre toutes les précautions possibles pour minimiser les dommages causés aux civils, alors que les hostilités entre les deux camps s'intensifient.

Les tirs de roquettes palestiniens sur des zones civiles en Israël violent les lois de la guerre interdisant la prise pour cible de civils, et Israël doit également s'assurer que ses forces armées ne visent que des objectifs militaires dans la bande de Gaza, a rappelé Human Rights Watch.

Une roquette tirée par un groupe armé palestinien a tué trois civils israéliens dans la matinée du 15 novembre 2012, tandis que des frappes par les forces israéliennes ont tué au moins neuf civils à Gaza les 10 et 14 novembre.

« Les forces israéliennes et palestiniennes doivent déployer tous les efforts possibles pour éviter de mettre en danger la vie des civils », a souligné Joe Stork, directeur adjoint de la division Moyen-Orient à Human Rights Watch. « Il n'existe aucune justification pour les tirs illégaux de roquettes par des groupes armés palestiniens sur des zones urbaines en Israël. »

Les hostilités entre les groupes armés palestiniens et Israël se sont intensifiées après une incursion militaire israélienne à Gaza le 8 novembre, au cours de laquelle un garçon palestinien de 13 ans a été tué. Cette incursion a été suivie d'une attaque palestinienne contre un véhicule militaire israélien le 10 novembre. Entre le 10 et le 15 novembre, des groupes armés palestiniennes ont tiré plus de 200 roquettes sur Israël, blessant huit civils, alors que les forces israéliennes qui ont suivi ont blessé des dizaines de civils à Gaza.

Les lois de la guerre exigent que les parties au conflit prennent toutes les précautions possibles pour s'assurer que les attaques soient « strictement limitées aux objectifs militaires » et non civils, et qu’une attaque « doit être annulée ou interrompue lorsqu'il apparaît que son objectif n'est pas militaire ». Il est illégal de perpétrer des attaques susceptibles d’occasionner des pertes et dommages au sein de la population civile « qui seraient excessifs par rapport à l'avantage militaire concret et direct attendu ».

« Les forces israéliennes qui attaquent les groupes armés palestiniens ne peuvent pas ignorer la présence de civils, y compris de personnes cherchant à secourir des combattants blessés », a indiqué Joe Stork. « Le nombre élevé de civils blessés lors de la contre-attaque israélienne du 10 novembre soulève des préoccupations quant au caractère éventuellement disproportionné et donc illégal de l’opération. »

Pour lire l’intégralité de ce communiqué en anglais, veuillez cliquer ici. Un document « Questions – Réponses » sur les hostilités entre Israël et le Hamas (en anglais) est disponible ici.

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