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Birmanie : La junte resserre les vis à l'approche des élections du 7 novembre

Le parti soutenu par les autorités militaires devrait dominer le nouveau parlement

(New York, le 2 novembre 2010) - Le gouvernement militaire multiplie les actes d'intimidation à l'approche des élections prévues en Birmanie le 7 novembre et qui devraient entériner le maintien au pouvoir des autorités militaires sous couvert d'une façade civile, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Human Rights Watch a publié un document « Questions et réponses » Q&A (en anglais) au sujet de ces élections.

Le document « Questions et réponses » fournit des renseignements techniques au sujet des élelctions en Birmanie, analyse l'impact que ces élections pourraient avoir sur le peuple birman, et inclut des recommandations aux gouvernements étrangers sur les mesures à prendre afin d'améliorer la situation des droits humains en Birmanie. 

« Les élections du 7 novembre en Birmanie vont se dérouler dans un climat d'angoisse, d'intimidation et de résignation », a commenté Elaine Pearson, directrice adjointe de la division Asie à Human Rights Watch. « Ces élections ne serviront qu'à modifier l'apparence du régime militaire qui se maintient au pouvoir, sans assurer une réelle transition à la démocratie, et n'offre que peu d'espoir d'améliorer la situation déplorable de la Birmanie en matière de droits humains. » 

La situation des droits humains en Birmanie s'est détériorée à l'approche des élections. Le Conseil d'État pour la Paix et le Développement (State Peace and Development Council, SPDC) a accru les restrictions frappant les médias étrangers, rejeté toute offre concernant la venue d'observateurs internationaux, et a continué à restreindre rigoureusement la liberté d'expression, de rassemblement et d'association.

Le Parti de la solidarité et du développement de l'Union (Union Solidarity and Developement Party, USDP), qui est d'avance donné vainqueur de ces élections, a été créé spécialement pour permettre la candidature du Premier Ministre Thein Sein, dirigeant de la junte birmane, ainsi que d'autres ministres et officiers militaires qui ont officiellement démissionné de l'armée en avril. 

« L'USDP n'est qu'une structure politique créée sur mesure pour permettre aux autorités militaires de continuer de gouverner la Birmanie », a observé Elaine Pearson. « Par des actes d'intimidation et de corruption, l'USDP s'apprête à perpétuer en Birmanie un régime militaire avec une apparence civile. »

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Pour lire l'intégralité de ce communiqué en anglais, veuillez cliquer ici.

Pour visionner des portraits de dissidents birmans réfugiés en Thaïlande, réalisés par le photographe Platon pour Human Rights Watch,veuillez cliquer ici.

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