Dans le cadre d’une nouvelle campagne sur les réseaux sociaux, #FreeHerFace, des journalistes afghans et d'autres hommes publient des selfies avec le visage couvert, en guise de solidarité avec leurs consœurs visées par un nouveau décret préjudiciable émis par les talibans.
Le 9 mai, les talibans ont ordonné aux femmes et aux adolescentes de se couvrir le visage lorsqu'elles sont dans un lieu public, et même d'éviter de sortir quand elles le peuvent. Des sanctions pour violation du décret peuvent être infligées aux membres masculins de leur famille. Les dirigeants talibans ont répondu au tollé général en insistant sur le fait que le décret n'est pas entièrement obligatoire, mais leurs propres efforts visant à l’appliquer contredisent ces déclarations.
Le 21 mai, le ministère du Vice et de la Vertu des talibans a ordonné à toutes les présentatrices de télévision de se couvrir le visage, déclarant qu’il s’agit d’une décision « finale », et « non ouverte à une discussion ».
Ce décret viole de manière flagrante les droits des femmes aux liberté d'expression et de croyance religieuse, ainsi que leur l'autonomie personnelle et à la. Cela empêchera également l'accès à l'information pour les personnes sourdes ou malentendantes qui lisent sur les lèvres ou qui se fient à des indices visuels pour comprendre ce que des personnes disent.
Les gouvernements étrangers devraient agir pour faire part de leurs préoccupations. Les diplomates rencontrant les talibans devraient signaler leur soutien à la campagne #FreeHerFace et dénoncer publiquement les violations croissantes des droits des femmes et des filles par les talibans.
Texte complet en anglais : en ligne ici.
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