[Traduction partielle de l’article paru dans The Diplomat]
Il y a trois ans, le 13 juillet 2017, le lauréat du prix Nobel de la paix chinois Liu Xiaobo est décédé des suites d'un cancer du foie, alors qu'il était sous la garde d’agents des services de sécurité de l'État. S'il avait pu survivre à la maladie - et si les autorités chinoises avaient respecté leurs obligations - il aurait été libéré de prison le 21 juin 2020, après avoir purgé une peine de 11 ans pour «incitation à la subversion».
Depuis la mort de Liu, le gouvernement chinois est devenu encore plus répressif. Le dernier exemple de cette sombre réalité a été l'imposition d’une loi draconienne sur la sécurité nationale à Hong Kong, le 1er juillet.
Les défenseurs des droits humains en Chine subissent actuellement la pire persécution depuis la répression brutale des manifestations pacifiques sur la place Tiananmen a Pékin et ailleurs dans le pays, en 1989. Cependant, malgré l'environnement politique étouffant, la lutte pour une Chine démocratique et respectueuse des droits humains continue encore aujourd’hui.
Dans une déclaration vers la fin de son procès en décembre 2009, Liu Xiaobo avait affirmé: « Aucune force ne peut mettre fin à la quête humaine de liberté, et un jour la Chine deviendra enfin une nation régie par la primauté du droit, où les droits humains ont une valeur suprême. »
La communauté internationale devrait renforcer ses efforts pour contribuer à la réalisation de cet espoir formulé par Liu Xiaobo.
Texte complet en anglais : en ligne ici.
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Tweets
#Chine : à l’occasion du troisième anniversaire de la mort du prix Nobel de la paix #LiuXiaobo, il est important de soutenir les activistes qui poursuivent courageusement sa lutte pacifique en faveur des #droitshumains, selon @Yaqiu @hrw. https://t.co/jOaTXxC1P4
— HRW en français (@hrw_fr) July 14, 2020