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En Syrie, les prisonniers sont aussi exposés au risque du coronavirus

Le gouvernement devrait d’urgence autoriser l’accès aux centres de détention

Emplacements de plusieurs centres de détention à Damas, en Syrie, identifiés par des témoins et grâce à l’analyse d'images satellite. Le recours à la torture serait fréquent dans ces centres, selon les témoignages d'anciens détenus. © 2012 Human Rights Watch

Alors que les pays du monde entier luttent contre la pandémie de coronavirus, il faut penser aux personnes les plus vulnérables, y compris celles qui sont détenues ou déplacées. En Syrie, qui compte un nombre énorme de personnes dans ces deux cas, la situation engendrée par le virus risque de devenir catastrophique.

Des dizaines de milliers de détenus sont incarcérés dans les prisons syriennes contiennent. De nombreux prisonniers ont été arbitrairement arrêtés après avoir participé à des manifestations pacifiques, ou pour avoir exprimé des opinions politiques dissidentes.

La torture et les exécutions sont la cause de plusieurs milliers de décès parmi les individus détenus par le gouvernement syrien, mais des prisonniers meurent également en raison des conditions abjectes dans les centres de détention. Human Rights Watch a recueilli les témoignages d'anciens détenus qui ont décrit des cas de torture,  des conditions qui dans certains cas équivalaient à des traitements inhumains ou dégradants, et le refus d’accorder l’accès à des soins de santé.

C'est pourquoi il incombe aux organisations humanitaires et aux organismes des Nations Unies d’exhorter d’urgence les autorités syriennes à leur autoriser l’accès aux centres de détention dans le pays, afin de fournir aux détenus une aide vitale.

Texte complet en anglais :

www.hrw.org/news/2020/03/16/syrias-detainees-left-even-more-vulnerable-coronavirus

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