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Je suis née à Gaza et j'y ai grandi. Mon père était un entraîneur de football pendant de nombreuses années et les récits de ses voyages dans d'autres pays m'ont toujours donné l’envie de voyager aussi. Mais en 2007, Israël a soumis Gaza à un blocus terrestre, aérien et maritime, qui recouvrait aussi une interdiction généralisée de voyager, et a en grande partie imposé la fermeture du territoire depuis cette date. C’est pourquoi je n’ai jamais pu quitter Gaza jusqu'à maintenant, à l'âge de 31 ans, pour un voyage de courte durée.

À gauche, Abeer Almasry (dont le prénom est parfois épelé Abier), une chercheuse de Human Rights Watch basée à Gaza, photographiée avec des collègues à New York en mars 2018, après avoir obtenu pour la première fois le permis requis pour quitter Gaza.   © 2018 Human Rights Watch

Je travaille pour une organisation internationale de défense des droits humains, et j'ai passé des mois à demander à l'armée israélienne l'autorisation de participer à des réunions de travail avec des collègues à Jérusalem, à Ramallah et ailleurs. Toutefois, j'ai rencontré des obstacles à chaque étape du process de demande des documents requis simplement pour pouvoir sortir de Gaza - jusqu'à ce que je reçoive un appel téléphonique le 28 janvier.

Ce jour-là, un représentant de l'Autorité générale des affaires civiles de l'Autorité palestinienne m’a informée par téléphone que mon permis avait été approuvé et que mon départ était prévu dans deux jours. J'étais abasourdie.

La perspective de quitter ce territoire d’une superficie de moins de 400 kilomètres carrés pour la première fois de ma vie m'a rendue si nerveuse que je n'ai pas pu dormir la veille de mon départ.

Pour lire la suite de cette tribune en anglais :

www.hrw.org/news/2018/03/16/31-my-first-glimpse-life-outside-gaza

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