Skip to main content

Tunise: En marge d’un sommet mondial, la police interdit une réunion des associations Tunisiennes et internationales

Les autorités tunisiennes ont interdit, ce matin à Tunis, la tenue d’une réunion des associations tunisiennes et étrangères de préparation d’un événement en marge du Sommet Mondial de la Société de l’Information (SMSI).

Des dizaines de policiers en civil ont empêché l’accès à l’Institut Goethe, centre culturel allemand, où devait se tenir la réunion. Ces policiers ont violemment bousculé les participants qui tentaient de rejoindre le lieu de la réunion, sans s’identifier ni donner un motif, les obligeant à s’éloigner du lieu. On peut compter parmi les participants Souhayr Belhassen, vice-présidente de la Ligue Tunisienne de défense des droits de l’Homme, Sihem Bensedrine, Omar Mestiri, et Om Zied du Conseil National pour les Libertés en Tunisie (non-reconnue par les autorités), Mahmoud Dhaouadi, membre du Syndicat des Journalistes Tunisiens (non-reconnue), et des représentants des organisations internationales, dont la Fédération Internationale des Ligues des droits de l’Homme (Paris), Human Rights Watch (New York), Front Line (Dublin), World Association for Community Radio Broadcasters (Montréal), l’Association for Progressive Communication (Johannesburg), et le Caucus de droits de l’Homme du Sommet mondial de la société d’information.

Les associations sous-mentionnées déplorent cette violation de plus du droit de réunion en Tunisie. Il est d’autant plus regrettable de voir les autorités tunisiennes bafouer ce droit au moment où la Tunisie accueille le SMSI, événement onusien mondial censé promouvoir l’accès à l’information.

Conseil National des Libertés en Tunisie
Sihem Bensedrine

Fédération International des Ligues de droits de l’Homme
Antoine Madellin

Front Line
Andrew Anderson

Human Rights Watch
Eric Goldstein

Ligue Tunisienne de défense des droits de l’Homme
Souhayr Belhassen

World Association for Community Radio Broadcasters
Steve Buckley

Your tax deductible gift can help stop human rights violations and save lives around the world.