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Le 8 juillet Human Rights Watch a publié « Couvert de sang », un rapport de 57 pages justifiant de crimes massifs contre l’humanité et de massacres ethniques dans l’Ituri, province du Congo. Une semaine plus tard exactement le procureur en chef de la Cour Pénal Internationale annonçait que la République Démocratique du Congo, et plus particulièrement l’Ituri, province du Nord-Est, serait la plus urgente des nouvelles priorités d’investigation de la Cour.

Le rapport de Human Rights Watch sur l’Ituri a également poussé le gouvernement ougandais à rouvrir une enquête sur le meurtre, dans la région en 2001, de six employés de la Croix Rouge Internationale. Le rapport a présenté la preuve que l’armée ougandaise pouvait être responsable des tueries.

Human Rights Watch a travaillé en coalition avec d’autres groupes de défense des droits de l’homme afin de persuader les Nations Unies d’étendre leur présence des forces de maintien de la paix en Ituri avec un mandat plus ferme. Le 28 juillet, le Conseil de Sécurité de l’ONU a promu les troupes de maintien de la paix en Ituri en les faisant passer du statut d’observateur à celui de protecteur.

Certains passages de la résolution qui autorisent des troupes à utiliser la force pour protéger les civils contre toute attaque ont un potentiel pour sauver des milliers de vies.

« En mai et juin nous avons vu des centaines de personnes tuées devant les troupes de maintien de la paix de l’ONU qui étaient incapables de faire quoi que ce soit à ce propos parce qu’elles n’avaient pas d’autorisation de New York, » a déclaré Anneke Van Woudenberg, chercheur principal sur la République Démocratique du Congo. « La nouvelle force de maintien de la paix nous donne l’espoir d’éviter une répétition de la tragédie de l’Ituri. »

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