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ISRAEL / PALESTINE | Alors que l'ambassade américaine à Jérusalem, une des promesses de campagne de Donald Trump, était inaugurée en grandes pompes, se déroulait un bain de sang dans la bande de Gaza où 55 Palestiniens ont été tués et plus de 2000 blessés par des tirs israéliens. HRW condamne fermement ce recours injustifié aux tirs à balles réelles.

SPORT / RUSSIE | La Coupe du monde de football cette année se déroulera dans le contexte de la plus grave crise en matière de droits humains qu'ait connu la Russie depuis l'époque soviétique. Afin que l'évènement sportif n'occulte pas cette réalité, Human Rights Watch publie un guide à l'usage des journalistes qui couvriront la Coupe du Monde en Russie. Ce guide résume les inquiétudes de Human Rights Watch liées à la fois aux préparatifs de la Coupe du monde et à la situation des droits humains dans le pays de façon générale. Il décrit également les politiques adoptées par la FIFA en matière de droits humains et comment celles-ci peuvent être appliquées plus efficacement pour faire face aux graves violations commises actuellement en Russie.

BIRMANIE | Des affrontements ont eu lieu samedi dans le nord du pays, près de la frontière avec la Chine, entre des militaires et la rébellion armée. Ils auraient fait au moins 19 morts et 24 blessés. De nouveau, des milliers de civils ont dû fuir la zone. En 2017, les opérations de nettoyage ethnique de grande ampleur de l'armée birmane contre la minorité musulmane des Rohingyas avait provoqué la fuite de plus de 700 000 réfugiés rohingyas vers le Bangladesh voisin.

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE | La situation humanitaire et sécuritaire déjà précaire dans le pays s’est encore détériorée au cours du premier semestre 2018 à Bangui et dans le reste du pays. Au moins 55 000 personnes supplémentaires, dont 28 600 enfants, ont été contraints à fuir à cause de la brutalité et de la violence des groupes armés.

TURQUIE | Le gouvernement licencie en masse des professeurs d'universités sans procédure équitable et en poursuit en justice des centaines d'autres, sur des accusations douteuses de liens avec le terrorisme ou la tentative de coup d'Etat de 2016. Cette répression entraîne une forme d'auto-censure de la part des enseignants et étudiants et porte atteinte à la liberté académique dans le pays.