Mise à jour: Le 26 février, neuf jours après l’enlèvement de garçons décrit ci-dessous, 317 élèves d’une école secondaire publique pour filles ont été enlevées près de Jangebe dans l’État de Zamfara, dans le nord-ouest du Nigeria.
Des hommes armés dans l’État de Niger, dans le nord-ouest du Nigeria, ont attaqué une école publique hier, enlevant des centaines d’étudiants et d’enseignants et tuant un élève.
Le Niger est l’un États du Nigeria qui sont confrontés à des problèmes de sécurité, face à des gangs de bandits qui se livrent à des activités de pillage et d’extorsion, et pillant, et de kidnapping afin de toucher une rançon dans des zones principalement rurales. Il y a à peine deux mois, des centaines d'écoliers ont été enlevés lors d'une attaque similaire contre une école à Katsina, dans le nord-ouest. Ils ont été libérés quelques jours plus tard ; une rançon aurait été payée, selon certaines informations.
Le groupe armé Boko Haram, qui terrorise la région du nord-est du Nigeria depuis plus d’une décennie, aurait été impliqué dans l’enlèvement dans l’État de Katsina, mais cela a été démenti par les autorités. En 2014, Boko Haram avait enlevé près de 300 écolières à Chibok, dans l'État de Borno. Près de 200 filles ont été libérées à l'issue des négociations, mais environ 100 filles sont toujours portées disparues.
Le Nigeria a approuvé la Déclaration sur la sécurité dans les écoles en 2015, et le président Muhammadu Buhari l’a ratifiée en 2019.
Les autorités nigérianes devraient respecter leurs engagements et redoubler d'efforts afin d’offrir un environnement sûr aux élèves, et de garantir la justice pour les victimes.
Texte complet en anglais : en ligne ici.
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#Nigeria : Suite au dernier enlèvement d'#écoliers dans le nord-ouest du pays, le gouvernement devrait non seulement œuvrer à leur libération mais aussi renforcer les conditions #sécuritaires des #écoles, selon @aniewang @hrw. https://t.co/1nr7ngP5X6
— HRW en français (@hrw_fr) February 18, 2021