La situation sécuritaire à travers le Nigeria reste désastreuse : des groupes armés tuent, volent et kidnappent des personnes contre rançon à travers le pays. Des décennies de tensions communautaires ont continué à éclater lors de violentes attaques, tueries et pillages de villages et de villes dans le nord-ouest et le centre-nord. Dans le Nord-Est, la situation sécuritaire est restée calamiteuse en 2021 ; la mort du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a renforcé la position d’un autre groupe armé,  Province de l'État islamique d'Afrique de l'Ouest (ISWAP).

Les tensions sont restées vives dans le sud du Nigeria, où des groupes séparatistes armés ont mené des attaques contre des civils en raison de leur affiliation réelle ou supposée avec le gouvernement ou de son soutien. Les forces de sécurité ont également commis des abus en répondant aux menaces des groupes armés et à d’autres formes d'agitation séparatiste.

Les autorités nigérianes ont bloqué l'accès à Twitter en juin 2021, reflétant les atteintes croissantes aux droits fondamentaux des Nigérians, avant de finalement lever cette interdiction en janvier 2022. Les autorités nigérianes n'ont fait aucun effort pour garantir la justice pour le meurtre de manifestants dans l'État de Lagos en 2020.

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