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Arabie saoudite : Vague d’arrestations de personnes accusées de corruption

La précédente vague avait été marquée par le non-respect des procédures régulières et par des allégations de torture

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, photographié lors d'une conférence internationale à Riyad, le 26 novembre 2017. © 2017 Fayez Nureldine/AFP/Getty Images

(Beyrouth, le 17 mars 2020) - La nouvelle vague d’arrestations en Arabie saoudite visant 298 employés du gouvernement soupçonnés de corruption soulève des préoccupations en matière de droits humains, a déclaré aujourd'hui Human Rights Watch. Les autorités saoudiennes devraient immédiatement révéler le fondement juridique et les éléments de preuve liées à ces arrestations, et garantir aux personnes détenues le droit à une procédure régulière.

Lors de la précédente vague d’arrestations, en novembre 2017, des dizaines de personnes – des hommes d'affaires, des membres de la famille royale et des fonctionnaires saoudiens – ont été détenus pendant trois mois à l'hôtel Ritz Carlton de Riyad. Certains d’entre eux sont toujours détenus sans inculpation, y compris Turki bin Abdullah, le fils de l’ancien roi Abdullah, l'ancien ministre de l’économie Adel al-Fakih, et Bakr Bin Ladin, un magnat du secteur de la construction.

« La lutte contre la corruption n'est pas une excuse pour commettre des violations flagrantes des procédures régulières et du droit à une défense juridique adéquate », a déclaré Michael Page, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.

Le 15 mars, l'agence de presse officielle du gouvernement saoudien a annoncé les arrestations des 674 personnes visées par des soupçons de corruption.

Communiqué complet en anglais :

www.hrw.org/news/2020/03/17/saudi-arabia-new-mass-corruption-arrests

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