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(Berlin, le 3 février 2015) - Les forces rebelles séparatistes ont probablement été responsables de deux récentes attaques illégales lors desquelles des roquettes non guidées ont été tirées dans l'est de l'Ukraine, a déclaré Human Rights Watch. Ces deux attaques ont tué au moins 41 civils, dont deux enfants, et blessé plus de cent autres.

Lors d'une récente enquête sur le terrain, Human Rights Watch a également constaté que les forces gouvernementales ukrainiennes ainsi que les forces rebelles soutenues par la Russie ont inutilement mis en danger la vie des civils en plaçant des objectifs militaires et en utilisant des armes explosives dans des zones peuplées, y compris à proximité d’écoles, en violation du droit international humanitaire.

« Deux des attaques ayant fait le plus grand nombre de victimes civiles lors des récents affrontements ont été menées par les rebelles soutenus par la Russie, qui ont eu recours à des tirs illégaux de roquettes non guidées », a indiqué Ole Solvang, chercheur senior auprès de la division Urgences de Human Rights Watch. «Toutes les parties au conflit devraient cesser de recourir à ces armes dans des zones peuplées. »

Plusieurs cas de décès de civils sont dus à des violations des lois de la guerre, en particulier l'utilisation illégale de roquettes non guidées dans des zones peuplées, selon Human Rights Watch. Le 24 janvier, des roquettes non guidées, probablement tirées à partir du territoire contrôlé par les rebelles, ont tué 30 civils et un soldat à Marioupol, et en ont blessé plus de 90 civils. Une roquette a frappé la cour d'une école. Le 13 janvier, une autre attaque de ce type, probablement aussi menée depuis le territoire contrôlé par les rebelles, avait déjà tué 12 civils et blessé 18 autres à un poste de contrôle près de Volnovakha. Le même jour, des tirs de roquettes non guidées, probablement menées par les forces du gouvernement ukrainien ont tué deux civils à Donetsk.

L’Ukraine devrait selon Human Rights Watch adhérer au Statut de Rome, le traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI),  afin que le Bureau du Procureur de la CPI puisse ouvrir une enquête sur divers incidents dans le cadre du conflit dans l’est du pays.

Pour lire le communiqué intégral en anglais, veuillez cliquer ici.

Vidéo (sous-titres en français)


Analyse d’images (en anglais)


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